R.J. Hunter et James Young vont devoir mettre leur amitié de côté…

John Holland coupé, ils ne sont plus que quatre Celtics à pouvoir décrocher la 15e et dernière place de l’effectif pour la saison à venir. Parmi eux, RJ Hunter en concurrence avec son meilleure pote James Young.

« C’est bizarre pour James et moi car on s’est toujours battu pour cette place depuis qu’on est arrivé à Boston. C’était du genre : « OK, ça va se jouer entre toi et moi ». C’est un si bon pote, et c’est ce qui est dingue… Mais ça fait partie du business. »

Le plus important, c’est que cette concurrence ne brise pas une amitié née dès le premier jour.

« C’était gênant au départ car on a collé tout de suite » se souvient Hunter à propos de leur première rencontre. « C’était du genre : « Wow, tu aimes les mêmes choses que moi ». Et on est simplement devenus potes car on était toujours sur le banc, ou qu’on s’entraînait tout le temps ensemble. Après l’entraînement, on faisait nos shoots ensemble. Au final, je pense qu’on sait tous les deux qu’on est assez mature pour mettre ça de côté. Nous avons tous nos rêves et nos ambitions, mais ça va plus loin que lui contre moi. »

Vrai shooteur, Hunter semble avoir une longueur d’avance même s’il devra faire oublier sa maladresse de la saison passée, en NBA comme en D-League.

« A ce moment-là, c’était juste mental » poursuit-il sur WEEI. « Je ne vais pas mentir… C’est mon ego qui était un obstacle. J’étais en D-League, et je me disais que si je jouais mal, ce serai encore pire. Mais c’était la mauvaise attitude à avoir. Lorsqu’on pense comme ça, on précipite ses tirs. Je ne finissais pas mes tirs. Je ne me préparais pas comme je le devais sur chaque tir. Cela fait partie des choses qui font grandir. »

Hunter a retenu la leçon, et il croit en ses chances : « J’ai confiance en mon jeu plus que jamais. »