Avery Bradley n’a pas insisté pour recruter son pote Kevin Durant

Après une belle saison sur le plan individuel, Avery Braldey avait dû assister de loin à l’élimination de ses coéquipiers en playoffs. Le formidable collectif celte avait sans doute atteint ses limites, Danny Ainge répondant à cette problématique par la signature d’Al Horford quelques semaines plus tard.

Il s’en fallut même de peu pour que Kevin Durant ne vienne compléter un trio formé avec Isaiah Thomas, mais le MVP 2014 préféra rejoindre Golden State. Boston avait pourtant mis le paquet pour convaincre l’ailier : Isaiah Thomas, Jae Crowder, Kelly Olynyk, Marcus Smart, Danny Ainge, l’actionnaire Steve Pagliuca et même Tom Brady. Mais pas d’Avery Bradley.

« Je n’en ai pas fait tant que ça » constate ce dernier au sujet du lobby pour attirer l’ancien joueur du Thunder. « Kevin et moi sommes comme des frères, on discute tout le temps. Je ne vais donc pas aller lui parler juste pour ça… Vous voyez ce que je veux dire ? Je lui demandais plutôt comment il se sentait. En fait j’étais avec lui une semaine avant que tout ne se mette en branle, à Austin pour un camp, et je n’étais donc vraiment pas si impliqué que ça. »

Depuis leur passage à l’université de Texas, les deux hommes sont en effet très proches et le Celte n’a pas voulu mélanger amitié et business. Forcément, il respecte aujourd’hui le choix du néo-Warrior.

“Tout ce que je peux dire c’est que je suis content pour lui, et je pense qu’il fait désormais partie d’une super franchise. Je lui souhaite le meilleur, Kevin est vraiment un bon gars, et un encore meilleur joueur. »

Objectif DPOY, mais pas que

En tout cas, s’il avait été à la place de son pote, il aurait choisi Boston sans hésiter, et en toute objectivité !

« Pour être honnête, même si certains disent que c’est un endroit difficile à choisir, je pense que si j’étais free agent, je voudrais venir ici » confie-t-il au Boston Globe. « Avec toute l’histoire et les fans, ça suffirait à me convaincre. Je ne peux pas parler pour tous les autres gars en NBA, mais je n’étais pas surpris qu’Al Horford souhaite venir. Qui ne voudrait pas être dans une franchise avec un entraîneur comme le nôtre, et le genre de joueurs que nous avons ? À nous voir progresser tous les ans et nous améliorer, j’ai l’impression que n’importe quel joueur voudrait faire partie d’un processus comme celui-là. »

Amoureux de son équipe, Avery Bradley donnerait tout pour elle et il l’a d’ailleurs annoncé clairement : il n’a peur de défendre sur personne en NBA. Forcément, après une décevante place de sixième meilleur défenseur de la ligue, le Celtic vise très haut pour la saison à venir. Mais espère également contribuer d’avantage en attaque.

« Bien sûr, c’est mon objectif d’être défenseur de l’année » lance l’arrière. « Je sens que c’est possible pour moi si je vais sur le terrain avec le bon état d’esprit. La seule chose que je voulais changer par le passé était d’être un peu plus discipliné du côté de la défense. L’année dernière j’étais définitivement discipliné. Mais pas autant que je voulais, j’essayais d’être solide pour aider l’équipe. Cette année il y aura un mélange entre les deux, je sens que je suis capable de m’améliorer car j’ai la chance d’apprendre de mes erreurs passées, maintenant je sais exactement ce que je dois faire. »