Avec 23 points à 9/15 aux tirs, 5 rebonds, 2 passes et 2 interceptions, Nikola Mirotic fut l’individualité la plus impressionnante du collectif espagnol, hier, face aux Bleus. Il termine également avec sa meilleure marque avec la Roja en compétition officielle, la suite d’un parcours très solide pour le deuxième meilleur scoreur espagnol depuis le début du tournoi (13,7 pts à 52.5%, 41.9% à 3-pts, 5.5 rbds et 2 pds en 26.5 min).
« Si ce n’était pas mon meilleur match, alors c’était l’un des plus importants de ma carrière, » a t-il expliqué aux journalistes espagnols. « Je voulais vraiment bien jouer, surtout après le match face au Brésil, où j’ai fait cette grosse erreur à la fin (un oubli défensif au rebond sur la dernière action). Nous avions perdu ce match et j’ai reçu beaucoup de critiques méritées. Depuis, je me suis bien plus concentré pour aider l’équipe. Je pense avoir été bon lorsqu’elle a eu besoin de moi, donc je suis très heureux. »
Régulièrement laissé libre par la France, sans doute obnubilée par Pau Gasol, l’ailier des Bulls a entamé son festival dès le début du match, ce qui a rapidement mis en confiance son équipe.
« La France peut scorer énormément, comme nous. Nous savions que si nous défendions, nous avions une bonne chance de gagner. Mon nombre de points importe peu. Le match s’est joué en défense, mais aussi aux rebonds, alors que nous ne sommes pas la meilleure équipe dans ce domaine. »
L’Espagne a en effet pu compter sur l’esprit de sacrifice de ses joueurs, à commencer par Pau Gasol, limité par la défense des Bleus mais très important dans les tâches obscures (8 rbds, 3 pds, 3 cts en 22 min), pour annihiler les espoirs français. Hier, l’Espagne a tout simplement rappelé que le basket était un sport collectif.