La situation de Chris Bosh à Miami pourrait prendre une tournure conflictuelle : privé des parquets depuis le mois de février en raison de la présence de caillots sanguins dans son mollet pour la deuxième année consécutive, l’intérieur n’a cessé de tenter de convaincre sa franchise de sa capacité à revenir en jeu en fin de saison.
Mais le joueur n’a jamais reçu le feu vert des médecins et ce, même en cas de prise d’anti-coagulants.
Du côté du Heat, le moindre risque est désormais proscrit : soit Chris Bosh est en mesure de revenir au jeu sans soutien médical et possibilité de rechute, soit le terrain lui est interdit.
Des conséquences potentiellement dangereuses pour les deux parties
L’enjeu est énorme pour la franchise. D’une part, le Heat souhaite évidemment éviter un accident dangereux avec l’ailier-fort, d’autre part son salaire pourrait être pris en charge par l’assurance à partir du mois de février prochain s’il est déclaré inapte. Or, s’il revient entre temps mais rechute, le Heat devra le payer durant un an de plus. Comme l’intersaison 2017 se profile, la franchise désire évidemment profiter de cette enveloppe si son joueur n’est pas en capacité de poursuivre durablement sa carrière.
Pour que son inaptitude soit déclarée, il faudrait qu’un médecin indépendant, choisi conjointement par la ligue et le syndicat des joueurs, établisse le diagnostic et déjà, il y a débat au sein de la communauté médicale.
Mais pour Chris Bosh, la retraite n’est pas une option et la position du Heat commence à l’agacer au point d’envisager, selon le Miami Herald, de porter l’affaire auprès du syndicat des joueurs. Dans ce cas, le processus pourrait devenir bien plus long et complexe.
Comme les conséquences sont importantes pour les deux parties, cette issue s’avère de plus en plus probable.