Jimmer Fredette se bat pour une nouvelle chance

Énorme star universitaire, Jimmer Fredette fait partie des gros gâchis de la NBA ces dernières années. Sélectionné en 10e position par les Kings en 2011, l’arrière ne s’est jamais imposé en Californie, ni à Chicago, New Orleans, San Antonio ou New York. Pour autant, le joueur garde la passion et surtout, la foi de trouver une équipe qui lui fera confiance.

« Il faut simplement prendre du plaisir » relativise-t-il dans les colonnes du Deseret News. « C’est un boulot, il faut y aller. C’est un sport que j’adore et que je veux continuer à pratiquer. Je sais que je vais trouver du travail quelque part. Il faut juste aller sur le terrain du bon pied. »

À 27 ans, le temps presse mais l’homme espère continuer de progresser pour répondre aux attentes de la NBA et rester dans ses petits papiers.

« Je dois continuer à tout travailler » poursuit-il. « Défensivement, je sens que j’ai progressé et que je me suis amélioré. À la passe aussi. Je pense que je n’ai jamais été aussi bon et je dois continuer pour m’améliorer. »

La NBA, priorité absolue

Conscient que les formules « premier arrivé à la salle, dernier parti » sont toutes relatives en NBA, l’ancien de BYU sait qu’un retour dans la meilleure ligue du monde passera par l’entraînement.

« Je pense que tous les joueurs NBA essayent de s’améliorer tous les jours » explique-t-il. « Vous voyez ce que je veux dire ? C’est une ligue où les gars essayent de jouer au maximum de leurs capacités. C’est ce qu’on aime en tant que compétiteur. On veut aller sur le terrain, jouer, et faire de notre mieux au quotidien, qu’on soit une superstar ou le gars qui essaye de trouver une place. »

En l’occurence, lui fait partie de la deuxième catégorie et forcément, les Summer League sont un moyen de se montrer. Denver et son ancien entraîneur à Sacramento, Mike Malone, lui ont fait confiance pour l’occasion, et selon l’assistant Micah Nori, le joueur doit simplement rester lui-même. Avec ses 15 points, 4 rebonds et 3 passes de moyenne en 4 rencontres, il a montré qu’il pouvait toujours remplir le rôle de scoreur qui est le sien.

« C’est simplement ce qu’il sait faire » constate le coach des Nuggets en Summer League. « Ce que je veux dire, c’est qu’il faut laisser Jimmer faire du Jimmer, comme je lui dis : ‘tu es un scoreur, tu es un shooteur, tu es un gars qui peut mettre le ballon dans le panier’. Il écarte le jeu, facilite l’attaque. En ayant été avec lui une année à Sacramento, on sait à peu près ce qu’il sait faire. Tout ce qu’on lui dit, c’est de ne rien faire différemment, de rester lui-même. Il a fait ça très bien. »

Assez pour décrocher un spot dans un roster avant le début de la saison ?

« Qui sait ? » s’interroge le principal intéressé. « Je n’ai aucune idée aujourd’hui. J’essaye juste de me concentrer sur le jeu, et bien jouer, qu’importe ce qui arrive, on verra. »

Un voyage en Europe est-il envisageable en cas d’échec dans la grande ligue ?

« Non, je travaille pour aller en NBA d’abord, on verra ce qui arrive par la suite. »