Après une saison catastrophique, rythmée par d’incessantes blessures, les Pelicans ont retrouvé un léger sourire jeudi soir. Un sourire qui coïncide avec celui de Buddy Hield, quand il a entendu son nom appelé par Adam Silver et qu’il a enfilé la casquette de la franchise de New Orleans.
Celui qui sort d’un cursus complet avec la fac d’Oklahoma ne pouvait pas espérer meilleur point de chute, lui qui a accroché tout de suite avec le staff des Pelicans avant la draft.
« J’avais l’impression d’être en famille, qu’on était connecté » raconte le joueur de 24 ans à propos de sa première rencontre avec Alvin Gentry et sa troupe, à un workout. « J’avais l’impression que c’était un de mes coéquipiers qui discutait avec moi. On a bossé sérieusement, mais après, on n’a pas arrêté de blaguer, comme si c’était une famille. J’étais en confiance et j’ai dit à mon agent : « C’est là que je veux aller ». C’était l’endroit parfait, je suis très heureux d’y être maintenant. »
Un sentiment complètement partagé par le coach des Pelicans, emballé à l’idée d’avoir l’arrière shooteur dans son équipe l’an prochain.
« C’est un gamin vraiment extraverti » commente Alvin Gentry. « Il n’hésite pas à dire ce qu’il pense, et il a confiance en lui. C’est vraiment sympa d’avoir une personnalité comme ça avec nous mais c’est également un énorme, énorme travailleur. C’est exactement ce qu’on voulait. »
L’an dernier, Buddy Hield a explosé pour sa dernière saison à l’université. 25 points par match de moyenne, à 50% d’adresse au tir, dont 46% derrière la ligne. Un tireur d’élite, élu meilleur joueur de la saison, qui aura une mission à New Orleans : aider la franchise et Anthony Davis à retrouver les playoffs.
« Je veux juste être un bon coéquipier » avoue-t-il. « Un mec qui se démène sur le parquet pour les gars comme Anthony. C’est un joueur tellement unique dans sa manière de faire, dans sa capacité à jouer des deux côtés du terrain, sa manière de scorer de n’importe quelle manière : pick-and-pop, face-up, post-up. Mon rôle sera de lui rendre la vie plus facile sur le court. »
Un bel état d’esprit, qui n’est pas toujours légion chez un choix du Top 5 et qui devrait plaire aux Pelicans. Une maturité peut-être due à ses quatre saisons passées en NCAA.