Membre du fameux « Run TMC » des Warriors au début des années 1990 (avec Chris Mullin et Tim Hardaway), Mitch Richmond était présent avant hier à l’Oracle. Un peu plus tôt dans la journée, il est entré au « Bay Area Sports Hall of Fame » et il a évidemment profité pour l’occasion pour assister à la finale de conférence qui opposait son ancienne équipe au Thunder.
Comme il s’y attendait, OKC a donné du fil à retordre aux Warriors et même plus que ça puisque les coéquipiers de Westbrook se sont imposés sur les terres du champion en titre.
« J’adore quand vous avez deux équipes comme ça qui vont batailler dur, » explique-t-il au Mercury News. « Oklahoma a très bien joué contre les Warriors en saison régulière, mais ils n’avaient pas su le faire pendant 4 quarts-temps. »
Sur leurs trois duels, le Thunder s’est effectivement incliné trois fois, mais deux matches avaient effectivement été particulièrement serrés. Notamment lors du match à OKC où Golden State s’en était sorti en prolongation sur un exploit de Steph Curry.
« S’ils parviennent à contenir un minimum Green, ça peut devenir une superbe série »
Toutefois, pour Richmond, ce n’est pas le MVP qui est la clé de la série, mais plutôt Draymond Green.
« Draymond Green a beaucoup dominé soir après soir et il l’a fait sur 4 ou 5 positions. S’ils parviennent à le contenir un minimum, ça peut devenir une superbe série. »
Si Green a pourtant scoré 23pts face au Thunder dans le Game 1, c’est dans les autres secteurs du jeu qu’il a été moins dominant (5 rbds et 4 pds contre 9.9 et 6.7 dans ces playoffs). Plus que dans les chiffres, le Thunder est surtout parvenu à le faire sortir légèrement de son style habituel.
« Il peut jouer toutes les positions et défendre sur toutes les positions. C’est un super passeur, il prend des rebonds et il est leur leader spirituel. »
Et les Warriors auront besoin de lui à son meilleur niveau cette nuit pour revenir dans la série.