21 sur 71, dont 0 sur 8 à 3-points, soit 29.6% aux tirs. C’était l’affreux bilan de DeMar DeRozan après les quatre premières manches de cette série face aux Pacers. Côté Raptors, on ne paniquait pas, estimant que c’était le lot de n’importe quel scoreur de passer par des moments compliqués, et le joueur comme son staff avaient raison de prôner la patience…
Cette nuit, dans la victoire à l’arraché de Toronto, DeMar DeRozan a largement répondu présent, compilant 34 points à 10/22 aux tirs avec un 2 sur 4 à 3-points, et un 12/13 aux lancers-francs.
« J’avais le sentiment d’être moi-même, » explique l’arrière All-Star. « C’est juste une question de patience. On ne peut pas s’énerver… On ne peut pas être frustré… Il faut maintenir le cap, et c’est ce qu’on fait. »
Si Bismack Biyombo a été l’élément déclencheur de l’incroyable comeback du money time, c’est bel et bien DeRozan qui a maintenu les Raptors dans le match. C’était déjà lui dans le premier quart-temps, et au début du second, qui avait permis à Toronto de rester au contact. On retrouve le DeRozan de la saison régulière avec des fadeaway, des dunks, mais aussi une agressivité permanente pour aller chercher des lancers.
Un vrai travail de sape qui va payer dans le money time, et c’est lui, sur un 3-points, qui fait chavirer le public pour donner l’avantage aux Raptors. Et c’est encore lui, aux lancers-francs, qui arrache la victoire.
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