NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.83NEW1.99Pariez
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Comment Boston compense l’absence d’Avery Bradley

jerebko turnerDernier vestige de la période « Big Three », Avery Bradley a assisté du banc aux premières victoires des Celtics depuis cette époque dorée. Blessé aux ischio-jambiers dans le Game 1, l’arrière ne devrait pas revenir avant le prochain tour, si qualification il y a. Dans un collectif sans superstar, Bradley fait figure de leader aux côtés de son All-Star de meneur, Isaiah Thomas. Ce dernier, go-to-guy désigné au fil de ses performances cette saison, a tout tenté pour compenser l’absence de son coéquipier, avec notamment 42 points dans le Game 3 pour porter les Celtics vers la victoire. Une performance exceptionnelle, sur laquelle, par définition, Brad Stevens ne peut s’appuyer qu’à court-terme.

Sixième au classement du meilleur défenseur de l’année, Avery Bradley est aussi la deuxième option offensive des Celtics derrière Thomas. Pouvant s’appuyer sur Marcus Smart ou Jae Crowder en défense, Brad Stevens a dû trouver des solutions offensives pour combler le vide laissé par Bradley à la marque. Entre l’adresse douteuse de Smart en fin de saison (15 des 21 dernières rencontre de saison régulière sous les 35%, 1/11 dans le game 2) et celle aux abonnés absents d’un Crowder diminué (2/20 lors des Game 2 et 3), la redistribution de la vingtaine de tickets shoots de Bradley et Kelly Olynyk, blessé à l’épaule, a relevé du casse-tête pour l’entraineur celte.

Compenser l’absence de Bradley dans chaque domaine

Après les deux premières manches perdues, Brad Stevens déclarait vouloir faire des changements, sans savoir lesquels. Il mettait alors en exergue la bonne défense des Hawks.

« Ce qui est difficile à appréhender, c’est leur façon de défendre et ce qu’ils sont » analysait-il. « C’est une superbe équipe en défense, pas seulement sur le plan athlétique et la couverture, mais grâce à leur bon sens et leur compréhension. Ils sortent sur les gars qu’ils choisissent et on doit s’en servir. »

Désireux de ne pas remettre en cause l’identité de jeu de son équipe, l’entraineur a simplement cherché à effectuer quelques ajustements pour retrouver un équilibre mis en péril par l’absence de Bradley.

« Il s’agit plutôt des changements qu’on a besoin de faire pour être un petit plus en réussite, comment on doit jouer… » expliquait-il à 0-2. « Nous sommes loin dans la saison maintenant, nous devons faire ce qu’on sait faire de mieux et s’appuyer dessus. »

Des joueurs capables de switcher sur tous les postes

Une nouvelle fois, toute le monde a augmenté l’intensité défensive mise sur chaque possession pour palier celle du numéro 0. À commencer par Marcus Smart, comme l’a prouvé son énorme travail sur Paul Millsap lors du Game 4. « Une polyvalence de premier ordre » vanté par Jae Crowder.

« Je pense que c’est ce qu’on a apporté à cette série : être capable de switcher en défense sur différents postes » ajoute-t-il. « Avec les changements opérés par le coach, n’importe quel pick-n-roll peut être switché, c’est un problème qu’on leur pose. »

Avec des extérieur durs au mal et des intérieurs mobiles, Boston peut en effet facilement changer en défense. Surtout avec Jerebko ou Johnson en numéro cinq.

« Quand c’est moi, j’ai l’impression qu’on peut interchanger tous les défenseurs” confie le Suédois au Boston Herald. “On a une équipe polyvalente avec des joueurs qui peuvent défendre sur beaucoup de positions, et un coach qui a fait un bon boulot avec ses systèmes défensifs. »

«  Le fait que leurs « grands » restent à l’extérieur sur le pick-n-roll prouve que l’on peut switcher sur chaque situation » explique pour sa part Johnson. « Dans le Game 4 ils ont un peu plus été au poste avec Paul (Millsap). Mais quand leurs intérieurs restent dans le périmètre, nos extérieur sont capables de les garder. »

Profiter de la polyvalence d’Evan Turner et Jonas Jerebko

Côté offensif, Isaiah Thomas étant pris à deux, Smart et Crowder maladroits de loin, l’entraineur est allé fouiller dans son effectif et piocher les quelques ingrédients coincés avec Avery Bradley sur le banc : des shoots à mi-distance et quelques tirs primés qui permettent si bien d’étirer une défense et de faciliter les pénétrations d’IT. Brad Stevens a donc fait le choix de titulariser Evan Turner et Jonas Jerebko, deux joueurs polyvalents, lors du retour de la série à Boston, à 0-2. Résultat : les Celtics sont revenus à 2-2 et ont fait le plein de confiance à la maison.

Le premier nommé a joué 40 minutes en moyenne sur les deux rencontres (contre 28 en saison régulière) et rendu cette confiance à son coach : l’ancien Sixer a soulagé IT du ballon sur certaines séquences, alternant jeu pour lui (crossover à l’appui) et pour les autres. En prolongation dimanche, c’est lui qui donne 4 points d’avance à 1 minute 30 du terme sur un jumper ligne de fond, avant de servir Thomas dans le corner sur l’action suivante pour un énorme tir primé.

À son compte :

 

À la passe :

Sachant que les Hawks avaient leurs cibles de choix en défense, Brad Stevens a décidé de titulariser également Jerebko, une première (en plus de 100 matches) depuis son arrivée à Boston l’an passé. Souvent délaissé par les joueurs d’Atlanta, le Suédois a laissé le jeu venir à lui et a su convertir les tickets shoots reçus dans un fauteuil. Avec 11 puis 16 points, contre 4.4 en saison régulière, il a été le facteur X des deux victoires celtes et la belle réponse de son entraineur à l’absence d’Avery Bradley. Dans le Game 4, il a inscrit 10 points en 2 minutes pour ramener les Celtics de 62-73 à 74-73.

Invisible pour les écrans retards géorgiens :

Ses 16 points dimanche, dont son coup de chaud pour remettre les Celtics dans le match :

https://www.youtube.com/watch?v=Oe-XPBhhAxA

Galvanisés par leur public, les Celtics ont su relever la tête au TD Garden avec une adresse passée de 34% en Georgie à 44.5% dans le Massachusetts. Ils ont également bien démarré leurs rencontres pour prendre les commandes dès le premier quart-temps, un gage de victoire dans la série. Reste à savoir si les hommes de Brad Stevens parviendront à réitérer ces performances à Atlanta.

« C’est un gros défi de jouer de la même façon dans n’importe quelle salle » rappelle Stevens au Boston Herald. « Quand vous êtes à l’extérieur, vous devez faire un gros travail pour jouer dans l’instant et vous concentrer sur la tâche à accomplir. Mais je pense que c’est la même chose à la maison également, car il peut arriver d’être distrait ou trop à l’aise. Je pense que c’est moins le lieu qui importe, mais la façon de jouer »

Dans une série qui monte en intensité au fil des possessions, Atlanta aura la pression pour garder son avantage du terrain. Le tout face à des Celtics qui ont compris le plus important pour eux dans ces playoffs : ils peuvent jouer sans Avery Braldey. Turner et Jerebko seront-ils plus attendus par la défense adverse ? Ou Stevens changera-t-il à nouveau sa formule magique ? Réponses ce soir.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *