Sacramento : le calvaire de Rudy Gay

Y a-t-il un joueur heureux aux Kings ? C’est la question qu’on peut se poser et ne comptez pas sur Rudy Gay pour vous rassurer sur la réponse à celle-ci.

Bien au-delà de ses plus faibles standards aux points, shoots tentés et minutes jouées depuis sa saison de rookie, l’ailier souffre des défaites qui s’accumulent au même rythme que la frustration.

« Non, » répond-il sans détour quand on lui demande s’il a déjà vécu une saison plus difficile. « Je ne pense pas que quelqu’un ici ait déjà vécu quelque chose comme ça. C’est dur, très dur. Je ne vais pas faire croire que je suis heureux de notre façon de jouer ou de la façon dont notre saison se déroule car je ne le suis pas. C’est dur. Mais ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort et je dois prendre cela comme une expérience. »

Scoreur de nature, Rudy Gay a bien pensé à s’imposer un peu plus en attaque pour aider les Kings à se sortir de leur mauvaise série (5 victoires sur les 23 derniers matches), mais l’envie n’y est plus et de toute façon, personne ne l’encourage vraiment à prendre ce rôle.

« J’essaie à chaque match mais parfois, c’est juste que ça ne tourne pas bien ou plutôt, pas de la manière dont tout le monde souhaiterait. Donc, évidemment, j’essaie d’être le meilleur coéquipier possible et de ne pas créer trop de perturbations. »

Le problème, c’est que des perturbations, il n’y a que ça aux Kings et Rudy Gay est loin d’en être la principale cause.

Lui qui avait, manifestement, demandé son transfert lors de la trade deadline risque bien de réitérer sa demande cet été puisque son contrat le lie à Sacramento jusqu’en 2017.