José Calderon terrasse les Lakers à la sirène

Diable de José Calderon ! Alors que les Lakers venaient de réaliser le petit exploit de recoller au score après avoir compté 16 unités de retard, le meneur espagnol va tuer dans l’oeuf les espoirs de victoire angelenos d’un tir primé à la sirène. Pourtant, Kobe Bryant (14 points), bien aidé par son banc, avait redonné de l’espoir à L.A.

Mais face à un excellent Carmelo Anthony (26 pts, 12 rbds) les hommes de Byron Scott ont dû laisser la victoire aux Knicks, privés de Kristaps Porzingis, malade. Ces derniers quittent la citée des Anges avec un succès avant d’aller affronter les Warriors.

Les Lakers manquent leur entame

Pour son dernier affrontement contre les Knicks, Kobe Bryant commence la rencontre sur la même lancée que son match face à LeBron James et les Cavs. Mais la machine s’enraye assez vite pour la légende des Lakers, et les coéquipiers de Carmelo Anthony prennent le meilleur départ. Dans un quart-temps marqué par la faible adresse et les imprécisions, Melo va chercher ses points en bataillant à l’intérieur, encore une fois bien aidé par Robin Lopez. Les locaux sont zéro, ils tirent à 16% pour finir la période avec seulement 11 points.

Avec ses 18 points en 12 minutes, New York n’est pas non plus dans un grand soir. Les pourcentages ne sont guère mieux que ceux de leurs hôtes à l’image d’un Vujacic pas vraiment réglé. Du coup, Jordan Clarkson passe un gros coup d’accélérateur avant que Kurt Rambis renvoient ses leaders. Les Lakers ont redressé le tir : ils sont plus adroits et surtout plus agressifs, à l’image d’une claquette pleine de rage de Roy Hibbert. Mais Langston Galloway (8 points) et les Knicks terminent la mi-temps sur 7 tirs marqués consécutifs pour garder leur avance (46-35).

C’est pas beaucoup mieux chez les Knicks

La franchise de L.A. souffre en défense, et l’accès à la raquette n’est pas du tout régulé. Leurs efforts offensifs sont tout de suite sanctionnés et ils sont sauvés par l’adresse une nouvelle fois fuyante de leurs adversaires. Carmelo Anthony trouve un peu de rythme à mi-distance mais ses coéquipiers sont dans le trou au retour des vestiaires. Alors que D’Angelo Russell souffre le martyre, le bon apport du banc angelino permet aux Lakers de se rapprocher avant le dernier quart-temps (65-60).

Dans un match assez vilain, il y a du réconfort à se dire que le suspens est entier. New York a mené des près de 16 points, mais sous l’impulsion d’un grand Lou Williams, les locaux repointent le bout de leur nez et Marcelo Huertas offre l’égalisation à 5 minutes du terme. De retour aux affaires, Kobe y va de ses deux fadeaways et le Staples Center sort de ses gonds. Mais l’énorme Anthony ne veut pas lacher la rencontre comme ça. Egalité, le Black Mamba a l’occasion de tuer le match, il se rate… Jose Calderon, tel Ricky Rubio à OKC, hérite du ballon et assassine les Lakers d’un tir à trois-points dans le silence le plus complet.

Kobe Bryant proche de l’exploit

Score final : 90-87. Privés de Kristaps Porzingis, les Knicks ont bien failli chuter une seconde fois de suite au Staples Center. La franchise de Phil Jackson a compté 16 points d’avance avant de voir fondre les Lakers sur eux. Grâce aux 12 points de Carmelo Anthony dans le dernier acte et un tir primé assez burné de José Calderon, New-York repart avec la victoire. Le baroud d’honneur de Lou Williams et Kobe Bryant a presque payé… Mais les Lakers doivent s’incliner une deuxième fois d’affilée après le revers face aux Cavaliers.

La troupe de Kurt Rambis continue son road trip, et leur souhaite bon courage, à l’Oracle Arena des Warriors – et leurs 46 succès de suite à domicile – mercredi. Les Lakers accueilleront pour leur part les Kings mardi.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.