Le small ball va-t-il sauver les Rockets ?

Les Rockets sont très loin du compte cette saison avec un bilan équilibré de 32 victoires et autant de défaites et une 8e place au sein de la Conférence Ouest, des résultats indignes d’un candidat au titre de champion. Pourtant, la franchise texane aborde la fin de saison avec confiance et le coach J.B. Bickerstaff commence à opter pour une stratégie différente en cette fin de saison.  Ainsi, les Rockets ont souvent utilisé une configuration small ball avec succès lorsqu’ils se sont retrouvés distancés. Lors des deux derniers matchs de l’équipe, l’entraîneur n’a en effet pas hésité à décaler Trevor Ariza au poste d’ailier fort lors des moments clés.

K.J. McDaniels plus présent dans la rotation

« On regarde ce qui se passe ailleurs au sein de la ligue et ce que font nos concurrents, » déclare le coach au Houston Chronicle. « La plupart de nos adversaires utilisent une équipe plus petite en fin de match. Nous pensons avoir un avantage à ce niveau. On peut le faire. C’est un cinq que vous verrez souvent chez nous lors du 4e quart-temps. »

Discret lors de sa saison rookie, utilisé avec parcimonie par les Rockets après son départ des Sixers, K.J. McDaniels pourrait aussi mettre à profit sa polyvalence afin d’offrir un temps de repos supplémentaire aux autres ailiers.

« K.J. est bien présent, » ajoute J.B. Bickerstaff. « Bien sûr, Jason Terry, Patrick Beverley, James Harden, Trevor Ariza et Corey Brewer auront l’essentiel des minutes, mais si nous jouons ‘small ball’, K.J. obtiendra également du temps de jeu. »

Les Rockets possèdent trois victoires d’avance sur le Jazz, 9e et premier non-qualifié pour les playoffs alors que l’on aborde la dernière ligne droite avant la fin de la saison régulière. S’ils parviennent à retrouver la qualité de jeu qui était la leur l’an dernier, ils pourront consolider leur qualification et incarner un adversaire redoutable dans le contexte d’un premier tour de playoffs.