Nick « The Quick » Van Exel était dans sa quatrième saison NBA quand Jerry West a envoyé Vlade Divac à Charlotte en échange d’un prodige lycéen de Philly. L’actuel coach des Texas Legends en D-League a été le témoin des premiers pas de Kobe Bryant en NBA et aux Lakers, la franchise qu’il supporte depuis son enfance. Comme beaucoup d’anciens adversaires et coéquipiers depuis l’annonce de sa future retraite, Van Exel y est allé de ses anecdotes et commentaires sur le troisième meilleur scoreur de l’histoire. Pour l’ancien feu follet ingérable, Kobe rendait déjà ses coéquipiers meilleurs.
« Je suis sûr que tous les gens qui ont pu le côtoyer l’ont vu bûcher, bûcher et encore bûcher. Le gamin était déjà comme ça quand il est arrivé, son éthique de travail et son investissement mental étaient exceptionnels. Il a toujours été un gars ultra compétitif depuis le premier jour », se souvient Van Exel, au micro d’Harrison Faigen.
Pour illustrer son propos, l’ancien meneur des Lakers évoque un entraînement avant une rencontre…
« Une fois nous étions au shootaround en train de répéter les systèmes et d’anticiper la défense adverse. Kobe jouait hyper dur alors que nous y allions tous mollo. Il était à bloc sur Eddie Jones, ça nous faisait marrer. Même les coaches rigolaient, mais pas Kobe. Del (Harris) a dû intervenir pour lui dire « nous ne sommes pas encore à 100% là ». C’est cet instinct de compétitivité qui rendait Kobe unique et qui tirait vers le haut ses coéquipiers. Il tire le meilleur de vous, en vous obligeant à être vous aussi à 100%, même quand vous n’êtes pas censés l’être. »