Derrick Favors, la force tranquille du Jazz

Auteur d’un match plein à 28 points, 11 rebonds et 6 contres, le tout à 11/19 aux tirs et à 100% aux lancers, Derrick Favors a tenu la dragée haute à Anthony Davis (29 points, 11 rebonds). Mieux, il lui a rendu la vie très compliquée comme en atteste le 11/31 aux tirs du All Star des Pélicans. 

Derrick doit jouer « énervé »

« Méchant » dans son approche du match hier soir selon ses propres coéquipiers, Favors avait envie de briller dans ce duel face à Davis.

« C’est une victoire dont on avait grandement besoin. Je voulais vraiment gagner ce match. » a déclaré Favors sur NBA.com après le match. « [Quand les Pélicans sont revenus], on a continué à attaquer. On a déjà vécu ces situations. Gordon [Hayward] a réussi de belles choses. Tout le monde a bien joué, franchement. On a continué à scorer. »

Avec ses faux-airs d’Al Jefferson, comme sur son tir les deux pieds dans le béton ou ses mouvements un poil patauds sans le ballon, Favors demeure néanmoins un féroce contreur. Le garçon sorti de Georgia Tech a une belle maîtrise du timing de contre et puis, ses longs bras puissants lui permettent de gêner considérablement son adversaire. Anthony Davis en l’occurrence.

« C’est une super victoire. C’est ce que l’on attend [de nos leaders]. Fav’ était très énervé, et c’est quelque chose qu’il doit faire plus souvent. » explique quand à lui Trevor Booker dans le Tribune. « Je pense que je vais commencer à lui mettre des baffes avant les matchs maintenant, pour l’énerver au maximum. »

Faire gagner son équipe

Avec 17 points, 9 rebonds et plus d’un contre par match, Derrick Favors poursuit tranquillement sa progression sur les rives du Lac Salé. A 24 ans seulement, l’intérieur du Jazz réalise tout simplement la saison la plus complète de sa jeune carrière. Surtout, il dispose encore d’une belle marge de progression, notamment avec son jeu au raz du sol, tout en appuis, en feintes et autres tirs en crochet.

La dernière étape, et c’est ce à quoi le voltigeur Booker faisait référence, c’est que Favors (et Gordon Hayward au même chef) doivent désormais faire gagner leur équipe pour passer le cap ultime, celui qui fera d’eux des All Stars. Ou, à tout le moins, des candidats pérennes chaque année.

« C’est une des choses fondamentales pour notre équipe, qui est encore en train de grandir et d’apprendre à gagner des matchs. Il faut que nos meilleurs joueurs sortent leur meilleur match aux moments importants. »

Visiblement, les leçons de coach Snyder sont en train de porter leurs fruits.

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