Les Frenchies de la draft 2010 : Edwin Jackson

Suite de notre tour d’horizon des Français inscrits dans la draft avec l’un des plus connus d’entre eux : Edwin Jackson. Pour les plus anciens, il s’agit du fiston de Skeeter Jackson, l’un de tous premiers naturalisés à avoir évolué en Equipe de France.
Pour les plus jeunes, Edwin est un arrière-shooteur prometteur qui évoluera à l’Asvel l’année prochaine. C’est de Dallas, où il s’entraîne, qu’il a répondu à nos questions.

Portrait

Edwin Jackson est un jeune arrière shooteur qui était prêté cette saison au SPO Rouen par l’Asvel.
Il a intégré l’INSEP étant jeune et fait partie de la génération Batum qui a gagné la médaille de bronze aux championnats d’Europe de Novi Sad en 2007. Auparavant, il avait gagné le championnat d’Europe 2006, et une médaille d’argent aux championnats d’Europe cadets en 2005.

« Cette période à l’INSEP restera l’un des meilleurs moments de ma vie avec mes meilleurs amis Antoine Diot ou Abdoulaye Mbaye» confie Edwin.

On l’a aussi aperçu chez les « plus grands ». C’était l’été dernier suite au forfait de Mamoutou Diarra.

Interview

Salut Edwin, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Edwin Jackson. Je suis né le 18 septembre 1989 à Pau, et je suis le fils d’un ancien joueur de basket. J’ai joué à Besançon et Lyon dans ma jeunesse puis à Nanterre, Rouen et bientôt Villeurbanne.

Pourquoi as-tu choisi de déposer ton nom à la draft cette année ?

J’ai surtout choisi de déposer mon nom à la draft pour me faire connaître des Américains. J’ai fait le Nike Hoop Summit en 2009 et mon agent a de très bon contacts avec les scouts donc on va voir ce que ça va donner.

Tu as la possibilité d’enlever ton nom à la draft ?

Bien sur que c’est une possibilité ! A la base c’était surtout pour voir comment les équipes allaient réagir et cette année c’était surtout pour tester. Je peux me représenter l’an prochain donc si ça ne se fait pas cette année, je retenterai l’année prochaine .

Quel type d’entrainement fais-tu en préparation de la draft ?

On a des entrainements matin et après-midi. Des work-out de 2 heures, très physiques. On est très peu, 3-4 joueurs et c’est donc très fatigant. Ça va du maniement de balle, aux séries de shoots. Vraiment, il y a beaucoup d’intensité.

Quel est ton modèle NBA à ton poste ?

Je n’ai pas vraiment de modèle NBA. J’essaie de m’inspirer des meilleurs à mon poste : Kobe, Brandon Roy ou encore Ray Allen.

La NBA est un championnat plus attractif que le championnat européen ?

Bien sûr ! Pour moi c’est beaucoup plus excitant de jouer en NBA plutôt qu’en Europe. Déjà j’ai des racines américaines et en plus c’est mon rêve d’évoluer en NBA. C’est là où il y a les meilleures joueurs du monde donc …

Quel regard portes-tu sur ta saison à Rouen ?

Très frustrante. O, a perdu beaucoup de matchs et le club est descendu en Pro B. Au final, c’est vraiment une saison à oublier !

Quelles sont tes ambitions avec l’Asvel l’an prochain ?

Ne pas perdre un match ! (rires) Je veux gagner le plus de matches possible et surtout gagner des trophées. Sur le plan personnel, j’espère continuer à progresser et à améliorer mon jeu.

L’équipe de France fait partie de tes priorités cet été ?

Oui, je suis très attaché à l’équipe de France carc’est un honneur d’être appelé en Bleu. Si je suis drafté, ce sera tout de même différent et je ferai passer mon avenir avant l’Equipe de France. Je resterai à disposition de mon club pour faire les summer leagues.

L’avis de Basket USA

Edwin est encore très jeune mais possède un solide potentiel. Ses principales qualités sont le shoot extérieur et ses qualités athlétiques. Son principal défaut est sa faible expérience du haut niveau. En effet, il a réellement joué qu’une saison en Pro A dans un club qui est descendu… Une saison de plus dans un club plus huppé comme l’Asvel pourrait l’aider à franchir un palier.
Cependant, cette draft est pauvre en joueurs extérieurs qui savent shooter à 3-pts. Edwin est connu depuis 2009 et sa participation au Nike Hoop Summit. Le camp pré draft de Trévise pourra faire monter sa cote et ainsi, peut être lui permettre de se faire drafter en 2° tour .