Les Grizzlies, les anti-Bisounours

Si l’absence probable de Marc Gasol jusqu’à la fin de saison a certainement donné un coup de massue, bien compréhensible, derrière la nuque des Grizzlies, ces derniers ne se sont pourtant pas privés de faire le grand ménage avant la trade deadline d’hier soir.

Exit Jeff Green et Courtney Lee… et les rêves de titre NBA. Mais bonjour à Lance Stephenson, PJ Hairston, Chris Andersen, et surtout quatre choix de draft du second tour et un choix de draft (protégé) du premier tour. Bref, Memphis a tapé fort.

Actuellement cinquièmes dans la conférence Ouest (31 victoires – 22 défaites), les Grizzlies peuvent encore croire aux playoffs, même si beaucoup leur prédisent déjà une belle dégringolade au classement sans leur pivot ibère, dont l’indisponibilité pourrait varier de un à… six mois.

« Ce fut une journée intéressante. On ne jette pas l’éponge. On ne dresse pas le drapeau blanc. Si on tombe, on tombera les armes à la main, » explique Dave Joerger dans le Commercial Appeal.

Avec ces échanges de dernière minutes, ils se sont surtout construit un effectif haut en couleurs et en fortes têtes, avec des noms comme Chris Andersen, PJ Hairston, Lance Stephenson… plus les Barnes, Chalmers, Allen et Randolph déjà en place.

Et comme le souligne l’insider, Adrian Wojnarowski, Memphis n’a aucune intention de lâcher « Born Ready ». À quelques heures de l’échange, on peut le concevoir. Mais la chanson sera sans doute différente lorsqu’il faudra activer (ou pas) sa « team option » à 9.4 millions de dollars pour la saison prochaine…

Le roster « Bad Boys » des Grizzlies

Meneurs : Mike Conley, Mario Chalmers

Arrières : Tony Allen, Vince Carter, P.J. Hairston, Jordan Adams

Ailiers : Matt Barnes, Lance Stephenson, James Ennis

Ailiers forts : Zach Randolph, JaMychal Green, Jarell Martin

Pivots : Brandan Wright, Chris Andersen (Marc Gasol)