Déprimé, Carmelo Anthony réclame une star aux Knicks

Alors que son nom est évoqué du côté de Cleveland, Carmelo Anthony a bien du mal à cacher son début de dépression. À Toronto, la NBA fait la fête, et la star des Knicks a l’occasion pendant trois jours d’oublier les déboires de sa franchise. Mais l’intéressé en a semble-t-il gros sur la patate, et il aimerait bien que Phil Jackson lui trouve une superstar, un vrai complice…

« On ne peut pas tout faire tout seul »

« Je pense que tout le monde rêve et espère jouer avec un autre super joueur à ses côtés, une autre star » a-t-il confié en conférence de presse. « La NBA est un championnat de stars, et je pense que c’est pour ça que lorsqu’on se croise, on se dit : « Je veux jouer avec toi ». Même ici, des joueurs différents viennent te voir en disant : « Viens jouer avec moi. » C’est toujours l’esprit général. »

Melo ne considère donc pas Kristaps Porzingis comme la star rêvée à ses côtés, et s’il insiste, c’est tout simplement parce que les aiguilles tournent…

« Parfois ça arrive, parfois ça n’arrive pas… Mais je pense que tout le monde dans ma position, dans ma situation, souhaiterait s’enlever un poids, surtout en vieillissant. Parce qu’on réalise qu’on ne peut pas tout faire tout seul. Tout le monde le sait. »

« C’est compliqué de penser aux trois années à venir… »

Dans une NBA où les collectifs des Spurs et des Warriors sont devenus les références, Anthony a bien conscience que le talent d’un seul joueur ne suffit pas. Et si Phil Jackson se montre incapable de lui trouver une ou deux stars supplémentaires, envisagera-t-il de partir en abandonnant sa clause de non-transfert ?

« On n’en est pas encore là, et on n’en a pas discuté » assure-t-il, avant d’ajouter : « Je suis quasi certain qu’on va en discuter avec ma famille et mes agents, mais ce n’est pas le cas pour l’instant. »

Ce qui est certain, c’est qu’il a peur de sombrer dans le pessimisme.

« Les choses ne se passent pas bien, et c’est difficile de prendre du recul et d’y penser. Et c’est compliqué de penser aux trois années à venir si on ne fait pas les bons choix dès maintenant. »