George Karl : « Je ne crois pas que je sois menacé »

Alors que plusieurs médias américains annoncent que Vivek Ranadive et Vlade Divac hésitent à le virer, George Karl a joué le calme avant d’affronter les Celtics. Ses Kings restent sur une victoire en sept rencontres mais le coach préfère se concentrer sur le futur proche, et éviter de s’attarder sur les rumeurs.

« Je ne contrôle pas ce que les autres pensent ou disent. C’est leur problème », a-t-il confié à ESPN. « Je préfèrerais que ça ne soit pas là. Il y avait de l’énergie aujourd’hui [hier, à l’entraînement]. Dès que quelque chose sort, ça grossit et ça se transforme en tempête. Ce n’est pas mon problème. Mon problème, ce sont les Boston Celtics ».

George Karl préfère donc parler de ses prochains adversaires.

« Je ne crois pas que je sois menacé. Je crois que j’ai un gros défi face à une équipe qui joue très bien, probablement son meilleur basket depuis six semaines. Si certains veulent surréagir par rapport aux quatre ou cinq derniers matchs, c’est leur souci, pas le mien. Je pense que l’équipe est toujours en place, que nous pouvons résoudre nos problèmes et être bons ».

« Quand il n’y aura plus de chances de faire les playoffs, alors on pourra paniquer »

Le problème, c’est justement que le temps commence à manquer. Sacramento a besoin d’accrocher les playoffs cette année et alors que Utah ou Portland maintiennent leur bonne forme, les revers et l’absence de défense rendent l’objectif de plus en plus lointain. Pourtant, Rajon Rondo assure qu’il n’est pas encore l’heure de paniquer…

« Quand il n’y aura plus de chances de faire les playoffs, alors on pourra paniquer. Mais sur les 10 derniers matchs, notre bilan est de 5-5 [4-6, en fait]. Ce n’est pas 3-7. Nous avons commencé par un 1-7 donc il y a eu un calendrier compliqué, des matchs que nous aurions dû gagner. Brooklyn a joué de façon incroyable vendredi, ils ont incroyablement bien shooté. Ça fait partie du jeu. Il y a des matchs comme ça ».

Même son de cloche du côté de son entraîneur.

« Il y a 10 jours, nous étions sur cinq victoires consécutives. Chaque saison, il y a des moments où on se dit que c’est compliqué. Et depuis notre mauvais début de saison, nous sommes une équipe à 50% de victoires. Nous sommes toujours une équipe à 50% de victoires ».