Première victoire du Magic dans cette finale de conférence Est ! Du coup, Les Celtics ne mènent plus la série que 3-1 et repasseront pour le sweep annoncé un peu prématurément par Paul Pierce. Dans les vestiaires et en conférence de presse d’après match, on sentait que la confiance revenait du côté des Floridiens, tandis qu’il était hors de question pour les hommes de Doc Rivers de céder à l’inquiétude et à la panique.
Au micro aujourd’hui : Stan Van Gundy, Dwight Howard, J.J. Redick, Glen Davis, Ray Allen et Doc Rivers.
Stan Van Gundy
« Evidemment, cela vous permet de retourner à la maison avec confiance, en sachant qu’on peut gagner, et en comprenant à quel point il faudra batailler pour y arriver. Le truc le plus dur c’est d’être mené dans un match comme ça, alors que vous perdez déjà 3-0 sur la série. Vous vous battez alors contre la nature humaine. Si vous ne vous croyez pas capable de remporter la série, c’est trop facile de laisser filer. »
« Un jour quelqu’un arrivera à remporter une série après avoir été mené 3-0. Mais la seule chose dont j’étais sûr pour nous c’est que cela ne pouvait se faire qu’en commençant par gagner le Game 4. Je leur ai montré la phrase : « Vous devez gagner le Game 4 ! ». Ça a été un acte gagnant. »
Dwight Howard
« On savait qu’on était dominés 3-0 et on ne voulait pas rentrer en vacances chez nous. La révolte est venue de moi et Jameer [Nelson]. Avec Jameer, on a donné l’exemple en jouant dur. On doit être les leaders de cette équipe. Ce n’est pas qu’une histoire de points marqués, mais plutôt de montrer à tout le monde qu’il faut nous suivre pour passer devant. »
« On n’a pas remporté ce match juste pour montrer qu’on existe dans cette finale de conférence. Vous savez, on veut en faire une série de victoires, pour remporter la série. »
J.J. Redick
« Je pense que chacun dans l’équipe a pris sa part de responsabilité personnelle dans la défaite du Game 3. Il n’y a pas eu beaucoup de réthorique ni de clichés dans le vestiaire. Il ne s’agissait pas de crier après les gars. C’était juste « allons y et soyons nous-même ! ».
« Vous ne savez jamais ce qui peut se passer. On peut faire comme les Red Sox, revenir d’un 3-0 pour se qualifier. Vous ne savez pas. »
Glen Davis
« Ils ne voulaient pas quitter la scène. Il va falloir qu’on les en fasse descendre par la force. C’est juste comme quelqu’un qui loue une maison et qui s’y accroche. »
Ray Allen
« Il y a eu deux actions offensives dans les derniers instants que nous avons bousillées, ça fait mal mais c’est comme ça. On s’est flagellé nous-même. On avait pourtant une belle occasion de finir la série. »
« Mais il n’est pas temps de paniquer. On aime la position dans laquelle on est. Mais c’est une leçon : on doit faire gaffe à toutes les petites choses et on sera où on veut être. »
« On a tellement de talent dans cette équipe que chaque joueur pense qu’il peut faire l’action défensive qui sera décisive, que chaque joueur pense qu’il peut rentrer le shoot qui nous fera gagner le match. Parfois, cela se fait au détriment de l’équipe. »
Doc Rivers
« Je sais que me joueurs ont entendu les chants « Battez Los Angeles » venus du public. Ils ne pouvaient pas faire autrement que les entendre. Je ne sais pas si cela les a influencé. Nous n’avons pas bien joué, ça j’en suis sûr. J’espère que ce n’était pas à cause de ça. »