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Les jeunes de Minnesota en apprentissage permanent

andrew-wiggins-zach-lavineLes Wolves avaient plutôt bien démarré la saison. Avec 4 victoires sur leurs 6 premiers matchs, la franchise de Minny semblait parée pour jouer les trouble-fêtes dans la conférence Ouest…

Mais, après un bon tiers de la saison dans le rétroviseur, il n’en est plus rien ! Les Wolves (13e à l’Ouest) en sont bel et bien revenus, la queue entre les jambes, à jouer leur rôle de voiture balai du peloton NBA. 

Les Wolves, une équipe en décalage

L’hiver est particulièrement rude pour la troupe de Sam Mitchell qui reste actuellement sur 10 défaites lors de ses 11 dernières sorties, dont certaines doudounes (-26 contre les Cavs, -25 contre les Pistons et les Spurs)… et même une défaite contre les Sixers ! Ça ne va donc pas très fort pour les Wolves en ce moment. Et leur coach ne sait plus tellement comment relancer cette machine particulièrement grippée.

« La chose la plus compliquée à gérer pour moi cette année, avec notre effectif, si jeune et sans shooteurs [Kevin Martin ?] – ou parce que ces jeunes ne sont pas encore devenus de bons shooteurs, c’est quels systèmes puis-je utiliser ? Je suis constamment en train de modifier notre attaque, en essayant de savoir ce que je peux faire pour qu’on rentre des paniers. »

« Obligé », par principe, à faire beaucoup jouer ses jeunes pépites (Wiggins, Towns, LaVine, Muhammad voire Dieng), Sam Mitchell en oublie de fait d’alterner. Tout l’intérêt de l’effectif des Wolves, c’est précisément qu’il y a un mélange intéressant entre des vieux briscards (Garnett, Miller, Prince) et des jeunots. Mais si les uns ne viennent pas au secours des autres, l’édifice ne tient pas debout.

« Le plus dur, c’est que notre meilleur cinq défensif n’est pas très bon en attaque, » ajoute Mitchell dans le Post. « Et nos meilleurs attaquants, qui ne sont pas des champions du monde dans le domaine, eh bien, ils font eux beaucoup d’erreurs en défense. Lors de nos victoires cette saison, ou des défaites dans des matchs serrés, c’est d’abord grâce à notre défense. »

Zach LaVine en meneur ? Chantier en cours…

Le premier exemple très patent de ce chantier à ciel ouvert, c’est Zach LaVine. Patrouilleur des airs, l’arrière de Sota est clairement un des joueurs les plus sexys de la ligue. Mais dans les faits, à 12 points, 3 rebonds et 3 passes de moyenne, l’ancien de UCLA n’est pas prêt du tout pour effectuer la transition entre le poste d’arrière et le poste de meneur (ou, au moins, à devenir un arrière capable de faire autre chose que de scorer).

« Tout le monde croit que l’attaque, c’est facile à apprendre. Mais il faut avoir des réflexes. Dans le cas de Zach, je l’ai sorti l’autre soir face à Philadelphie car il n’a pas touché le ballon sur trois possessions d’affilée. Et c’est notre meneur, hein ! Il marchait sur le terrain. Mais il ne sait pas se démarquer. Kyrie Irving sait faire ça naturellement. Mais parce que c’est devenu un réflexe pour lui. »

Pour Zach LaVine, le réflexe automatique, c’est de poser un dribble et de défier son défenseur direct sur du un-contre-un. OK pour un arrière (et encore), mais loin du compte pour un meneur…

« L’autre soir, face à Denver, on a Jameer Nelson qui a switché sur G [Gorgui Dieng]. Et Zach lui envoie une passe à terre. Et avec un effet comme si la balle allait miraculeusement arriver dans les mains de G. J’étais sur le banc à me dire que c’était un joueur NBA. Un 13e choix de draft. Il fallait évidemment lui faire une passe par-dessus. On a beaucoup de choses à lui apprendre. »

Andrew Wiggins, plus arrière qu’ailier pour l’instant

Dans la famille des joueurs décalés d’un poste pour maximiser leur avantage de taille et minimiser leur désavantage de poids, Andrew Wiggins est également un des grands projets de Minnesota. Et pour cause, le meilleur rookie de la dernière saison réalise une deuxième campagne intéressante (21 points, 4 rebonds, 2 passes)… mais il est actuellement dans le dur.

« Il a 20 ans. Il est dans sa deuxième saison seulement. Il fait 2m03 pour 90kg. Voilà pour le topo. Maintenant, les défenses font prises à deux sur lui et ce n’est pas un shooteur. Tout ce qu’il fait est dans l’attaque du cercle. Les équipes le jouent mieux, en défendant très vertical au contact et en envoyant d’autres joueurs sur lui, sachant qu’Andrew aime faire des voltes au cours de ses mouvements. On lui apprend à sortir des prises à deux, faire la bonne passe, ou attaquer le bon défenseur. »

Mais là aussi, il s’agit d’un processus en cours de route. Et à ses débuts, pour être précis…

« Il doit attaquer son défenseur. Et c’est tout nouveau pour lui. On lui dit qu’il a un deuxième choix. Du fait que jouer son gars au poste bas est devenu plus dur, il doit jouer en transition avant que la défense ne se mette en place. Ça veut dire qu’il doit courir encore plus. Avant, on pouvait placer notre système pour le mettre en un-contre-un et avoir un panier, voire la faute en prime. Maintenant, on veut qu’il pense d’abord à défendre, et prendre le rebond défensif, parce qu’on ne peut pas jouer la carotte. »

Ainsi que l’exprime Kobe Bryant à sa manière, en évoquant sa passion du foot (et son respect pour l’académie des Spurs), les fondamentaux du basket ne sont pas chose acquise pour tout le monde en NBA, bien au contraire ! Dans le Minnesota, les jeunes loups doivent encore se faire les dents sur des séances d’entraînement entrecoupés de coups de sifflet intempestifs de Sam Mitchell. Mais il faut bien ce tintamarre à répétition pour faire entrer dans leur esprit ces règles élémentaires.

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