Minnesota : Sam Mitchell pas inquiet pour son poste

Malgré les promesses du début de saison, Minnesota pourrait une nouvelle fois manquer les playoffs cette année, une tradition déjà vieille de douze ans. Promu head coach après le décès de Flip Saunders, Sam Mitchell a été informé par le propriétaire de la franchise Glen Taylor qu’il n’avait qu’une année pour séduire. Avec un bilan de 12 victoires en 34 matchs, il serait légitime de s’inquiéter mais selon ses dires, le coach des Wolves ne souffre pas de cette pression.

« Je ne m’inquiète pas à ce sujet, » affirme t-il au Star Tribune. « Mon boulot est d’entraîner l’équipe et de faire ce que je pense être bon. Je ne m’inquiète pas de savoir si je serais encore là la saison prochaine ou non. Mon travail est d’enseigner du mieux possible à ces jeunes joueurs afin que, quelle que soit la personne qui entraînera l’équipe, moi ou quelqu’un d’autre, ils aient au moins une petite idée de comment jouer. »

Visiblement, ce travail n’est pas de tout repos car même si l’équipe s’est renforcée avec des vétérans, c’est bien la jeunesse qui domine l’effectif avec 10 joueurs ayant trois ans d’expérience ou moins. Dans ce contexte, Sam Mitchell explique que sa première vocation est de faire de la pédagogie.

« Nous leur présentons des concepts sur la manière de jouer en défense, comment et pourquoi il faut faire certaines choses. » poursuit-il. « Nous leur expliquons pourquoi nous faisons tout cela car généralement, ils ne le comprennent même pas. »

Malgré son statut de coach de l’année 2007, Sam Mitchell n’est pas vraiment réputé pour ses qualités d’enseignant. Coach aux principes rigoureux, sa patience semble mise à mal par les résultats de son équipe. Comme Flip Saunders avait prévu de passer le relais à la fin de cette saison et que Sam Mitchell était son bras droit, il ne serait pas étonnant de voir Minnesota changer d’orientation à l’issue de la saison prochaine.

Ce remaniement ne concernerait d’ailleurs pas uniquement le staff mais aussi la direction puisque Milt Newton, le general manager, est placé sous la même obligation de résultats que son entraîneur.