Si les Rockets sont parvenus à briser la belle mécanique des Spurs, c’est par une agressivité retrouvée en défense, mais aussi par l’apport des remplaçants à des moments clés du match. Symbole de cette agressivité, Jason Terry. A 38 ans passés, l’ancien champion NBA a parfaitement rentabilisé son temps de jeu, apportant 12 pts en 17 minutes à 100% aux tirs, et on retiendra surtout ses paniers et ses interceptions décisifs dans les trois dernières minutes.
« C’était Jet ce soir » résume Dwight Howard dans le Houston Chronicle. « Parfois, il est juste un avion de tourisme, mais ce soir, c’était le Jet. Il a été vraiment bon des deux côtés du terrain. En défense, il était partout. »
Pour son coach, il était impossible de le sortir dans le money time.
« J’ai eu le sentiment qu’on avait besoin de lui » confirme JB Bickerstaff. « Evidemment, il y a des moments où il a besoin de souffler, mais dans les moments importants des matches importants, il fait partie des gars en qui j’ai le plus confiance. J’ai confiance dans sa capacité à jouer juste mais aussi à être performant et entraîner ses coéquipiers vers une voie positive. »
En fait, pour Bickerstaff, Terry est tout simplement indispensable au groupe.
« Les mots manquent pour le qualifier. Il a la classe. C’est un winner, un champion et un leader. Il fera tous les sacrifices possibles pour gagner. Voilà ce qu’il est, et son énergie est contagieuse. Quand il court partout, se jette sur les ballons, fait les rotations à l’opposé, les autres le voient et ça les booste. »
Pour l’intéressé, un match face aux Spurs est toujours l’occasion de hausser son niveau de jeu.
« Dans les moments importants, comme ce soir, et quand mon équipe en a le plus besoin, je veux me montrer et être efficace. Je l’ai dit au coach : je suis là pour faire tout ce dont tu as besoin pour que l’équipe gagne. Ce match avait des allures de rencontres de playoffs, et c’est pour ça que je suis là. »