IN-VIN-CI-BLES ! Les Warriors survivent à Boston après deux prolongations

Une ambiance de playoffs, une défense héroïque, 22 égalités, 16 changements de leaders, deux prolongations et trois occasions de gagner le match. Boston a fait tout ce qu’il fallait pour arrêter l’histoire mais ce n’était pas suffisant. Privés de Klay Thompson, en plus d’Harrison Barnes, les Warriors sont allés au bout d’eux mêmes pour aller chercher leur 28e victoire de suite, leur 24e cette saison. Ils s’imposent 124-119 après 58 minutes acharnées. Draymond Green et Stephen Curry ont frôlé le triple double

Boston si près du but

Après une première mi-temps équilibrée et alors qu’ils ont compté 10 points d’avance dans le troisième quart temps (68-58), les Warriors se sont effondrés en début de dernière période. Quand un fadeaway de Kelly Olynyk a donné 5 points d’avance aux Celtics à deux minutes de la fin du temps réglementaire dans une salle en délire (101-96), Golden State aurait pu céder à la panique. Au contraire, ils se sont recentrés sur eux-mêmes. Stop après stop, ils se sont donnés l’opportunité de revenir dans le match.

Bien défendu tout le match par Avery Bradley, Stephen Curry a marqué 12 de ses 38 points dans le dernier quart temps dont un tir primé redonnant l’avantage à son équipe dans la dernière minute (103-101). Isaiah Thomas égalisera sur l’action suivante mais un contre de Livingston sur le même Thomas envoie le match en prolongation.

Quand un tir primé d’Andre Iguodala donne trois points d’avance aux Warriors (108-105), ce sont cette fois les Celtics qui réussissent à rester dans le match grâce à une défense intraitable et un effort de tous les instants. Leur persévérance est récompensé lorsque Kelly Olynyk égalise au score par deux fois dans la dernière minute (110-110). Isaiah Thomas hérite alors d’une deuxième balle de match qu’il manque de peu. Deuxième prolongation.

Coeur de champion

Sur les rotules, les deux équipes multiplient les déchets. Alors que Stephen Curry multiplie les pertes de balles, ses coéquipiers effacent ses bêtises en redoublant de vigilance en défense. Et qui d’autre que Draymond Green pour montrer l’exemple ? Omniprésent (c’est un euphémisme) pendant toute la rencontre, l’ancien Spartan intercepte, s’occupe du rebond et marque un lay up ultra décisif sur la tête d’Amir Johnson à 50 secondes du buzzer pour donner trois points d’avance aux invaincus (118-115). Boston aura les occasions de revenir mais des petits détails font la différence en faveur des Warriors. Livingston, Curry et Iguodala ne craquent pas sur la ligne des lancers. L’histoire est sauve.

Si Boston peut nourrir de gros regrets, cette défaite doit aussi leur donner une confiance immense pour la suite de la saison. Avant cette nuit, aucune équipe n’avait réussi à maintenir les Warriors sous la barre des 40% de réussite aux tirs. Les Celtics ont même marqué plus de tris primés que les Warriors. Et si Curry termine la rencontre avec 38 points, son pourcentage est plus que suspect (9/28). L’avenir promet de belles choses pour les hommes de Brad Stevens.

Les Warriors dans l’histoire dès ce soir ?

Que dire de Golden State ? Cette victoire témoigne de leur force de caractère et de leur mentalité. D’un Barbosa qui a joué malade pour le bien du collectif, à un Ian Clark lancé dans le cinq majeur en passant par les vieilles jambes d’Andre Iguodala et Shaun Livingston, tous les joueurs entrés en jeu ont été déterminants pour palier l’absence de deux titulaires. Et comment ne pas mentionner la ligne de stat de Draymond Green : 24 points, 11 rebonds, 8 passes décisives, 5 contres et 5 interceptions, tout en jouant les 17 dernières minutes du match avec cinq fautes.

Si la rencontre de ce soir sera forcement compliquée, même si Milwaukee a également joué cette nuit, on peut compter sur les Warriors pour aller chercher un nouveau bout d’histoire. Une victoire demain et Golden State deviendrait la première équipe à revenir invaincu d’un road trip de sept matchs. Et en parlant de record, c’est en toute discrétion que Stephen Curry a de nouveau ajouté son nom aux livres de la NBA. Le MVP a marqué au moins un tir primé dans 88 matchs de suite à l’extérieur.

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