Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.78Pariez
  • DEN1.92LA 1.85Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Interview Clint Capela : « Je suis beaucoup plus à l’aise avec le nouveau coach »

clint-capela

Après une première saison passée essentiellement chez les Rio Grande Valley Vipers (D-League), Clint Capela (8.0 points, 6.6 rebonds) a brûlé les étapes pour devenir l’un des hommes de base des Houston Rockets et de leur raquette. A l’heure où l’on veut manger du « small ball » à toutes les sauces, la franchise texane semble aller à contre-courant en alignant le Suisse aux côtés de Dwight Howard dans la peinture. Avec un certain succès puisque les Rockets sont virtuellement de retour en playoffs. Nous l’avons rencontré lors de son passage à Washington.

Clint, les Rockets sont sur la pente ascendante (8e à l’Ouest), comment la situation évolue-t-elle avec le changement de coach et l’arrivée de J.B. Bickerstaff sur le banc ?

Ça se passe beaucoup mieux qu’en début de saison. On avance maintenant avec sérénité même si la plupart de nos matchs restent très serrés jusqu’au bout. On est parfois obligés de revenir de derrière et d’arracher la victoire in-extremis à l’orgueil avec beaucoup d’agressivité et d’intensité dans les dernières minutes. Cette année, on a le statut d’équipe à battre alors que l’an dernier personne ne nous attendait. C’est beaucoup plus difficile par rapport à l’année dernière.

Qu’est ce qui a changé avec la « méthode Bickerstaff » par rapport à Kevin McHale ?

Son discours est beaucoup plus précis. Personnellement, quand il me parle, j’ai l’impression qu’il sait exactement ce qu’il veut. Il est jeune et on sent vraiment toujours cette passion et cette motivation chez lui. Même quand McHale était là, c’était toujours J.B. qui était en charge de diriger les entrainements. On sent vraiment cette envie de communiquer, de partager chez lui. J’aime vraiment beaucoup ce coach. Il est beaucoup plus proche des joueurs, moi il me parle beaucoup plus. Il n’a pas hésité à m’impliquer pleinement dans la rotation et même me mettre dans le cinq de départ et il a vraiment changé mon rôle. Je me sens vraiment beaucoup plus à l’aise avec ce coach là.

Sur le plan personnel, vous avez explosé en passant du bout du banc au cinq de départ. Etes-vous surpris par cette progression fulgurante ?

C’est vrai que je ne m’attendais pas à éclater aussi vite. Le coach m’a expliqué qu’il voulait me mettre dans le cinq de base et que ce n’était pas parce qu’il y avait des blessés ou des problèmes mais parce que j’avais montré suffisamment de choses. J’essaie de continuer à apprendre tous les jours et et d’en profiter à fond. Je prends vraiment beaucoup de plaisir.

Il vous arrive souvent de cohabiter avec Dwight Howard, ce qui est à contre-courant de ce qui se fait en NBA en ce moment. Un avantage pour l’équipe ?

Pour le moment ça a plutôt bien marché ! L’un de nos problèmes était le rebond. Avec Dwight et moi, ça fait une grosse présence au rebond. Et je trouve que défensivement on est bien présents dans la raquette. Je me sens bien avec lui et on arrive à plutôt bien se trouver comme quand il est au poste bas et que je suis dans un petit espace, il arrive à me faire la passe. C’est quelque chose qu’il maitrise très bien et ça m’a un peu surpris. Il a une très bonne vision du jeu. Je m’entends bien avec lui même si je pense qu’on peut encore beaucoup mieux faire.

Avez-vous des axes de progression clairement définis pour cette saison ?

Je dois être plus agressif avec le ballon, que je n’hésite pas à demander la balle au poste bas et mettre en pratique ce que je fais à l’entrainement. J’essaie de prouver ce que je sais faire à ce niveau.

Vous avez joué 38 matchs en D-League l’an dernier. Pour un rookie, est-ce préférable d’aller en ligue mineure ou de rester en bout de banc mais au contact de l’équipe première ?

Vu que je ne jouais pas à Houston, la D-League m’a permis d’avoir du temps de jeu ce qui est très important pour un jeune joueur. Ça permet de garder la condition physique et les sensations sur le terrain, prendre ses aises avec le jeu et garder la confiance. Plutôt que de rester 30 matchs sur le banc, je pense que c’est mieux d’aller jouer. Ça m’a aidé à m’adapter au profil des joueurs. Ici, ça joue beaucoup plus agressif. J’ai fait une bonne saison là-bas et j’étais très satisfait de mes prestations chez les Vipers, et c’est ce qui m’a vraiment permis ensuite de pouvoir aider les Rockets en playoffs.

Vous êtes un pur produit de l’Elan Chalon. Avez-vous encore des contacts avec les jeunes de l’équipe ?

Oui bien sûr ! J’ai encore des contacts avec certains joueurs, et je suis l’Elan de près chaque semaine. Et j’aime bien pouvoir donner des conseils.

Propos recueillis à Washington.

 

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *