On le sait frustré en ce moment, à cause des résultats de ses Knicks d’une part et puis à cause de son genou encore douloureux d’autre part. Mais Carmelo Anthony en veut également aux arbitres.
« Je subis toujours des fautes et c’est frustrant. Je joue dur, je travaille dur et je ne bénéficie pas des coups de sifflet, » peste-t-il sur ESPN.
Ce qui énerve particulièrement l’ailier, c’est le double standard qui permet à certaines stars (on peut penser à James Harden ou LeBron James, voire Stephen Curry) d’obtenir des coups de sifflets favorables sur des fautes tatillonnes. En fait, il aimerait faire partie de cette liste…
« Certains gars, on les touche à peine, ou on les regarde de travers et ils obtiennent la faute. C’est frustrant pour moi qui aime aller vers le cercle et jouer physique dans la peinture. Je suis humain. Cette frustration revient parfois, et surtout quand on se bat et qu’on se fait bousculer. Je ne sais vraiment pas quoi faire, je ne sais pas jouer autrement que ça. »
Le signe d’un déclin physique inéluctable ?
Melo est effectivement coutumier des actions forcées vers le cercle où il essaie d’aller chercher la faute, en rentrant dans le cylindre de son adversaire direct. C’est sa façon de jouer, et ça l’a toujours été. Malheureusement, ses qualités athlétiques déclinent, il n’obtient plus autant de coups de sifflet car les contacts semblent ainsi plus confus.
« Ils me disent que je suis le joueur le plus difficile à arbitrer en NBA. J’ai déjà entendu ça plusieurs fois. Ils ne savent pas qui crée le contact. Moi, mon objectif est d’aller vers le cercle. Si je crée un contact et que l’on me touche, il y a faute. »
Ce n’est pas si simple que ça ! Si le défenseur reste droit dans ses bottes, avec les bras bien en l’air, les arbitres ne siffleront pas la faute en faveur de l’attaquant. Un contact ne suffit pas à faire siffle une faute, ce serait trop simple…
Les chiffres confirment de fait la tendance. En carrière, Carmelo Anthony score 25% de ses points sur la ligne de réparation. Sur les deux dernières saisons, toujours selon ESPN Stats & Informations, ce chiffre a baissé à 21%. Comme d’autres grands joueurs avant lui, il va tout simplement devoir modifier son jeu et trouver d’autres moyens de garder son impact.