Le syndicat des coaches NBA s’en prend à l’avocat de celui des arbitres

L’amende de Mike Budenholzer a déclenché une petite polémique. Obligé de payer 25 000 dollars pour avoir touché un arbitre en râlant, le coach des Hawks a évité la suspension car la NBA avait reconnu que le contact était involontaire.

Mais du côté du syndicat des arbitres, malgré les excuses de l’intéressé, on a très mal pris la chose. L’avocat de l’association, Lee Seham, avait ainsi publié un communiqué virulent, se plaignant de l’absence de suspension et d’un fonctionnement « de moins en moins transparent, qui diminue la sécurité et le respect du jeu ».

Pour Rick Carlisle, président du syndicat des coaches, cette analyse est ridicule.

« L’association des coaches NBA attache beaucoup de valeur à nos relations avec les dirigeants de la ligue et les arbitres », assure-t-il ainsi dans un communiqué. « Pour information, notre syndicat ne poussera JAMAIS pour qu’un arbitre soit suspendu pour une situation comme celle-ci, où l’action avait été revue par la NBA et où il avait été déterminé qu’il s’agissait d’un accident. Nous voyons les attaques virulentes et injustifiées de l’avocat du syndicat des arbitres comme sa propre tribune et bien loin de la dignité de groupe dont il prétend servir les intérêts. Les intérêts de notre ligue sont bien supérieurs à une petite attaque mesquine, dont le but est d’obtenir son heure de gloire sur Twitter ».

Ce que Gregg Popovich résumait à sa manière.

« C’est juste un gars en costume anonyme qui voulait son quart d’heure de célébrité ».