Dave Joerger : « Il y a des moments où on paraissait un peu vieux »

Si la victoire de 50 points de Golden State face à Memphis illustre le niveau de jeu des champions en titre, elle met également en lumière les problèmes des Grizzlies en ce début de saison. Après la fessée reçue à domicile face à Cleveland (30 points), c’est donc la deuxième fois en quatre rencontres que la troupe de Dave Joerger sombre.

« Il y a des moments où on paraissait un peu vieux », soupire le coach au Memphis Commercial Appeal.

Dépassés par le rythme et l’enthousiasme des Warriors, les Grizzlies avaient bien du mal à comprendre les raisons de cette raclée monumentale.

« C’est une équipe qui a remporté le titre mais l’écart entre nous n’est pas de 40 ou 50 points », tente de rassurer Zach Randolph.

« Il faut qu’on respecte notre plan, qu’on fasse bouger le ballon et qu’on ralentisse le tempo »

De son côté, Dave Joerger a quand même quelques explications.

« Ces équipes nous posent des problèmes. Oklahoma City, San Antonio, Cleveland, Golden State… Elles mettent leurs intérieurs en périphérie et elles utilisent leur jeunesse. Il faut qu’on respecte notre plan, qu’on fasse bouger le ballon et qu’on ralentisse le tempo. On en parlait il y a quelques jours. L’an passé, on mettait beaucoup de tirs à cette période. Mais on n’est pas si mauvais ».

L’an passé, les Grizzlies avaient en effet débuté par 15 victoires en 17 matchs. Cette année, c’est beaucoup plus poussif avec des extérieurs pas en réussite (3/23 de loin hier, dont 0/9 pour le trio Conley – Lee – Allen) et une paire Zach Randolph – Marc Gasol à la peine face à des équipes qui jouent toujours plus large.

« Nous avons arrêté de bouger le ballon, nous avons arrêté de nous déplacer, de poser des écrans, de tout faire », se plaint de son côté l’Espagnol. « Nous n’avons pas réussi à jouer des deux côtés, ou des trois côtés de l’attaque, afin de les faire bouger. Je sais qu’ils changent beaucoup et tout ça. Mais si on ne fait qu’une action à ce niveau de jeu, ils vont la défendre. Si on en fait trois ou quatre, ça leur rend les choses plus difficiles ».