Si Metta World Peace n’est toujours pas assuré de faire partie de l’effectif des Lakers cette saison, les journalistes californiens doivent tout de même espérer qu’il soit conservé par la franchise. Car les interviews de l’ailier sont toujours des moments spéciaux.
Cette fois, le vétéran de (presque) 36 ans s’agace contre une ligue de plus en plus soft, à ses yeux.
« Je me souviens que lorsque je suis arrivé en NBA, en 1999, le jeu était plus dur », assure-t-il au Los Angeles Times. « Maintenant, le jeu est fait pour des gamins. Ce n’est plus pour des hommes. Les parents sont très protecteurs au sujet de leurs enfants. Ils vont pleurer auprès de leurs entraîneurs, dans les équipes de jeunes. Ils se plaignent auprès des arbitres : C’est une faute, c’est une faute ».
Et ça se répercuterait en NBA…
« Parfois, j’aimerais que ces parents restent chez eux et ne viennent pas aux matchs. Les gamins dont les parents venaient se plaindre des fautes lors des matchs AAU, ils sont maintenant en NBA. On a un problème. On a un groupe de bébés qui sont désormais des professionnels, partout dans le monde ».
Comme tant d’autres avant lui, Metta World Peace regrette donc le bon vieux temps.
« Ce n’est plus un jeu d’homme. C’est un jeu pour bébé. Il y a des mauviettes partout. Tout le monde est soft et plus personne ne joue dur. C’est comme ça, il faut s’adapter et faire avec ».
Le plus drôle, c’est qu’en déclenchant la grande bagarre d’Auburn Hills, en 2004, Ron Artest/Metta World Peace a sans doute été celui qui a enclenché le grand virage « soft » de la NBA.