Samuel Dalembert, le pigiste des raquettes qui doit faire oublier DeAndre Jordan

Depuis son départ de Philadelphie en 2010, après huit saisons passées chez les Sixers, Samuel Dalembert est un pigiste des raquettes. Il a essayé cinq clubs en cinq saisons avec des stats en baisse régulière. 

Des mauvaises habitudes hors-terrain

Cette saison, le pivot haïtien de 34 ans revient à Dallas après une année à New York. Samuel Dalembert fait partie, avec Zaza Pachulia, Salah Mejri et JaVale McGee du quatuor d’intérieurs censés faire oublier le bide DeAndre Jordan, et c’est loin d’être gagné quand on sait que les deux derniers mentionnés sont pour l’instant tous deux à l’infirmerie.

Zaza Pachulia préservé après son été chargé avec sa sélection géorgienne, c’est donc l’oncle Sam qui doit assurer l’essentiel des minutes en ce début de présaison pour les Mavs. Or, le vétéran n’est pas arrivé en très bonne condition physique… Mais avec une prestation à 8 points, 5 rebonds, 2 contres en 14 minutes contre les Nuggets, il a pour le moment réussi son pari.

« Dalembert réalise un bon camp d’entraînement, » confirme Rick Carlisle pour ESPN. « Il est arrivé un peu hors de forme c’est vrai, mais il a travaillé dur pour en arriver là où il doit être. Je pense que ses minutes ont été positives. »

Peu connu pour son éthique de travail, Samuel Dalembert a même un passif de « fêtard » chez les Mavs puisque lors de son dernier passage à Dallas, il avait été suspendu pour avoir été en retard à l’entraînement à plusieurs reprises. Probablement un legs involontaire d’Allen Iverson, son mentor lors de son arrivée dans la ligue, même si l’intéressé évoquait plutôt des problèmes de sommeil.

Le gardien de but des Mavericks

Quoi qu’il en soit, Samuel Dalembert est désormais installé avec sa fiancée et leurs deux enfants à Dallas. Contrairement à sa dernière expérience chez les Mavs… Un point positif forcément !

« C’est beaucoup mieux. Maintenant, je sais ce que j’ai à faire quand je rentre du boulot, et je sais que je dois changer mes habitudes. À ce stade de ma carrière, il n’y a pas d’ego ou de trucs comme ça. Je veux simplement m’intégrer au mieux et essayer d’aider l’équipe au maximum. »

En l’occurrence, la présence de Samuel Dalembert sera un vrai plus pour les Mavs en phases défensives, pour couvrir les limites (nombreuses) de Dirk Nowitzki dans le domaine. À l’instar d’un Serge Ibaka à OKC, il aura un rôle prépondérant dans la défense texane, celui de gardien de but, d’ultime rempart pour couvrir les erreurs de ses partenaires.