Chauncey Billups, coach particulier de Jimmer Fredette

De son propre aveu, Jimmer Fredette ne s’attendait pas du tout à être appelé par les Spurs. En nette perte de vitesse du côté de la Nouvelle-Orléans après un bref intermède à Chicago, l’ancien shooteur des Kings a rapidement accepté de se rendre à San Antonio pour essayer de relancer sa carrière…

Jimmer Fredette a d’ailleurs mis toutes les chances de son côté en travaillant sur des points précis de son jeu pendant l’intersaison.

« On a fait pas mal de vidéos en se concentrant sur les tirs que Patty Mills, ou Gary Neal avant lui, obtiennent dans les systèmes de jeu. Je pense que je peux remplir ce rôle et j’ai travaillé sur ces tirs pendant l’été. Avant d’arriver au camp d’entraînement, je me sens plus à l’aise sur ce type de tirs à des endroits précis du terrain. De cette manière, si j’ai ces tirs ouverts en match, j’espère bien pouvoir les rentrer. »

Dans un rôle à la Patty Mills

Pour ne rien gâcher, Jimmy Fredette a reçu le coup de main d’un ancien All Star (MVP des Finales aussi) et récent retraité, Chauncey Billups, pour lui apprendre les ficelles du métier. En l’occurrence, les deux hommes ont bossé le pick & roll, et notamment la meilleure manière (un bon coup d’épaule) pour créer la séparation nécessaire pour sortir de l’écran avec de l’espace.

« En fait, je vis à Denver l’été et il m’a appelé pour me dire que je pouvais venir dans sa salle quand je voulais, » poursuit Jimmer Fredette sur CBS Sports. « C’était excellent. Chauncey est vraiment un super gars. Je lui suis reconnaissant d’avoir pris le temps de venir m’aider à travailler sur certains détails. Il m’a donné des conseils sur ce qu’il a appris au cours de sa carrière, des trucs qui pourront m’aider pour ma propre carrière. »

À l’orée de sa cinquième campagne en NBA, Jimmer Fredette est face au plus grand défi de sa carrière. Avec les arrivées de LaMarcus Aldridge et David West, les Spurs où il débarque sont des candidats directs au titre suprême. Une chance unique pour l’ancienne vedette universitaire, qui, rappelons-le, n’est pas assuré de faire partie de l’effectif final. Il doit gagner sa place pendant le training camp.