Les Wolves veulent être le prochain Thunder

Après son été assez encourageant aux côtés d’Andrew Wiggins sous la tunique de la sélection canadienne, Anthony Bennett ne fait plus partie de l’équipe des Wolves. L’ailier fort, ancien n°1 de la draft, continue donc son tour d’horizon des franchises NBA en revenant à Toronto. Un choix du coeur pour le natif de la ville et une petite surprise pour les Wolves qui semblaient avoir fait le pari de la jeunesse…

Anthony Bennett voulait un nouveau départ

« Je ne dirais pas qu’on a lâché l’affaire. » explique Sam Mitchell au Star Tribune. « Même si on enlève KG, on a trois ou quatre gars qui peuvent jouer ailier fort. On a une surabondance sur ce poste. Après, on n’a pas abandonné AB, c’est lui qui est venu vers nous. Son agent a exprimé qu’ils pensaient avoir une meilleure chance ailleurs pour un nouveau départ. On n’a jamais approché Anthony [avec ce rachat de contrat]. »

Avec ou sans Anthony Bennett, les Wolves repartent avec la volonté de faire mieux que la saison passée, conclue avec un triste bilan de 16 victoires pour 66 défaites…

« Le plus important, c’est de progresser. » poursuit coach Mitchell. « On est dans la conférence Ouest. On a Zach LaVine, Andrew Wiggins, Karl-Anthony Towns, Tyus [Jones], Shabazz [Muhammad], tous ces gars qui n’ont passé qu’un an à l’université. Il faut être réaliste. »

Comme OKC dans deux ou trois ans

Venu remplacer Flip Saunders qui lutte contre son cancer, Sam Mitchell ne veut pas se tromper d’objectif. Les playoffs sont encore un mirage pour la jeune troupe de Minny. Ainsi, le rookie Karl Anthony-Towns sera lentement mais sûrement amené à maturité, un peu comme l’a été Andrew Wiggins la saison passée.

« En tant que coach, je veux évidemment gagner des matchs mais je ne vais pas sacrifier la progression de l’équipe pour deux victoires en plus. Ce n’est pas parce qu’on a du talent qu’on est un prétendant au titre. Il faut apprendre à jouer, à avancer, à gagner les matchs difficiles. Et on apprend avec l’expérience. Ça n’arrive pas en un jour. On doit développer nos jeunes pour que dans deux ou trois ans, on soit comme OKC, on soit dans la course non seulement aux playoffs mais pour un titre de champion de division et pour un titre NBA. C’est notre objectif. »

D’ici là, il va falloir que les jeunes loups du Minnesota se fassent les dents. Renforcés par l’arrivée de quelques vétérans, dont Andre Miller aux côtés de Kevin Garnett, les Wolves devraient présenter un front plus uni cette année. S’ils arrivent à éviter les blessures, les hommes de Sam Mitchell peuvent viser les 30 victoires.