Interview Evan Fournier : « Ce n’est pas envisageable de perdre en huitième »

Si ce match contre Israël était un jeu de dupes, les adversaires des Bleus ayant mis au repos leurs trois stars (Gal Mekel, Lior Eliyahu et Omri Casspi), il a quand même permis aux Français de travailler, notamment contre la zone. Il a également permis à Evan Fournier de marquer 12 points, à 4/6 de loin.

« D’un point de vue personnel, ça fait du bien mais il ne faut pas s’enflammer, » tempère-t-il. « C’est juste un match. J’essaie vraiment d’apporter ce qu’il y a à apporter ».

Même face à une équipe qui ne jouait pas pour gagner ?

« C’était un petit coup dur de ne pas voir leurs trois meilleurs joueurs sur le terrain parce qu’en tant que compétiteurs, on veut toujours jouer contre la meilleure équipe possible. C’était un match sérieux mais il faut passer à autre chose ».

« L’année dernière, j’avais fait mon meilleur match sur le premier match couperet »

Le joueur d’Orlando rappelle d’ailleurs que l’an dernier, à la Coupe du Monde, il avait également connu une phase de poules compliquée avant de surgir (13 points) en huitième de finale, face à la Croatie.

« Même si, à titre personnel, je n’ai pas été bon les trois derniers matchs, on les a gagnés. C’est une source de satisfaction et puis c’est vraiment une autre compétition qui commence demain donc on peut facilement passer à autre chose. L’année dernière, j’avais fait mon meilleur match sur le premier match couperet ».

Avec la pression populaire et ces deux derniers matchs en trompe l’oeil, les Bleus abordent les huitièmes de finale sans véritable certitude. Face à un adversaire coriace.

« La Turquie, c’est toujours une très belle équipe. Ils sont très physiques et très grands sur tous les postes. Je ne les ai pas vus jouer encore donc je ne sais pas ce que ça donne sur l’Euro mais, de toute façon, ça sera une équipe très dure et ce n’est pas un cadeau pour un huitième. Il nous reste tout de même deux jours pour bien travailler ».

Pour l’arrière, il n’y a en fait qu’une seule certitude.

« Ce n’est pas envisageable de perdre en huitième ».

Propos recueillis à Montpellier