Comme chaque année, 2K profite de la rentrée pour présenter aux journalistes le prochain opus de sa simulation NBA. L’occasion pour Basket USA de prendre en main quelques jours avant le grand public, NBA 2K16. Les années passent, et la firme américaine arrive toujours à nous scotcher et la version 2016 ne déroge pas à la règle. Très franchement, on a été bluffés.
La première (petite) nouveauté, c’est Kenny Smith. L’ancien champion NBA avec les Rockets, aujourd’hui consultant pour la TNT rejoint ses compères Ernie Johnson et Shaquille O’Neal sur le plateau de présentation des rencontres.
Lors de notre test, les modes de jeu n’étaient pas disponibles, et il faudra attendre le 29 septembre pour découvrir les nombreuses nouveautés qui accompagneront la sortie de NBA 2K16. Mais pour se mettre en appétit, rien de tel qu’un bon petit match de NBA.
La patte Spike Lee bien présente
Dès la cinématique d’introduction, on sent la forte volonté des producteurs de scénariser au maximum leur bébé. Spike Lee a posé sa patte sur le jeu et cela se ressent immédiatement. L’ambiance en tribune, les spectateurs plus vrais que nature, l’effervescence autour du parquet… Tout y est pour croire à une vraie rencontre NBA.
Une émulation encore plus réaliste dès que l’entre-deux a eu lieu. On remarque tout de suite que les spectateurs s’adaptent aux conditions de jeu : si Stephen Curry rentre trois tirs d’affilée, l’Oracle Arena va prendre feu, mais si vous prenez une déculottée, vos fans n’hésiteront pas à quitter la salle avant la fin du match. C’est clairement plus réaliste que dans les éditions précédentes, et beaucoup plus naturel. Il n’y a plus ce sentiment de spectateurs « robotisés ».
Mais assez parlé de l’à-coté. Ce qui nous intéresse, c’est le terrain. Avec NBA 2K, on est d’année en année toujours impressionné et l’on se dit qu’il sera très difficile de faire mieux. Mais à chaque fois, l’éditeur parvient à nous faire ressentir la même chose : une claque. Jamais une simulation de basket n’a semblé aussi proche du réel.
L’intelligence artificielle en gros progrès
Les contacts entre les joueurs ont connu une forte amélioration de réalisme. C’est peut-être ce qui saute le plus aux yeux quand on prend en main 2K16 : le physique des joueurs est davantage respecté. Si LeBron James vient poser un écran sur Rajon Rondo, il a de bonnes chances de laisser le meneur des Kings sur les fesses. Même principe pour l’attaque du cercle.
L’autre belle nouveauté, c’est une nette amélioration de l’intelligence artificielle. En attaque, il est impressionnant de voir le mouvement des joueurs qui n’ont pas le ballon : respect du spacing sur le parquet, écrans à l’opposé et coupe en backdoor automatiques en fonction du placement du porteur de balle. En défense, l’IA reconnaît l’adversaire qu’elle a en face de lui. Si elle est amenée à défendre sur James Harden, elle va se méfier de ses drives notamment.
Un nouveau système de passe plus intuitif et efficace vient également s’incorporer au jeu. Les fans de la simulation de football FIFA s’y reconnaîtront puisqu’il est maintenant possible d’effectuer un type de passe (lobée, avec rebond, ou simple) en fonction des touches de la manette (triangle, rond ou croix). Une fois la période d’adaptation passée, c’est vraiment agréable de pouvoir servir en l’air un pivot en mismatch avec un meneur.
Pour terminer, il est vraiment agréable de découvrir toujours plus d’animations sur le terrain. Chaque joueur possède ses mimiques et même les rookies à l’image de D’Angelo Russell possède déjà leur propre mécanique de tir. Mais pour découvrir le reste, et notamment un nouveau mode Pro Am très alléchant, il faudra attendre encore deux semaines. Patience !