Opéré du genou gauche dès la fin de saison, Quincy Pondexter aurait en fait dû passer sur le billard avant même les playoffs. Mais l’ancien des Grizzlies voulait tellement participer aux playoffs qu’il a décidé de repousser l’échéance.
« Même si mon genou était plus enflé qu’il aurait dû l’être, je voulais absolument jouer les playoffs. J’avais des heures et des heures de traitement. J’ai dit au staff médical de l’équipe que je ne voulais pas qu’on regarde mon genou, je ne voulais pas de radio. Je les ai suppliés d’attendre la fin de la saison. »
Alvin Gentry déjà sous le charme
Avec 7 points, 5 rebonds et 3 passes décisives de moyenne pour ce premier tour de playoffs expéditif face aux futurs champions de Golden State, Pondexter n’a pas démérité mais son équipe s’est tout de même pris un coup de balai dans les gencives. Mais le jeu en valait la chandelle…
Désormais en pleine rééducation, Pondexter est plus que jamais dans les petits papiers des Pélicans, et de leur nouveau coach, Alvin Gentry, qui a été passablement impressionné par les prestations de Quincy. Il faut dire que Gentry était aux premières loges, sur le banc des Warriors…
« On a évidemment besoin de lui en pleine forme. » explique Gentry au Picayune. « C’est un très bon défenseur et il peut aussi étirer les défenses. Les deux premiers matchs des playoffs, il a mis 20 points et il a montré qu’il pouvait tirer à trois points. Je suis très à l’aise avec lui comme titulaire à l’aile. »
Le soldat idéal aux côtés d’Anthony Davis
Drafté par Oklahoma City en 2010, mais échangé aussitôt à la Nouvelle Orléans (déjà à l’époque !), Quincy Pondexter va entrer dans sa sixième saison avec un capital confiance au sommet. Il n’a jamais autant joué (27 minutes) et aussi bien joué (9 points, 3 rebonds à 44% de réussite aux tirs) que depuis son arrivée chez les Pélicans en cours de saison dernière.
Avec l’ère Anthony Davis qui ne fait que commencer dans le bayou, Pondexter pourrait bien s’imposer comme le complément idéal sur l’aile. Son dévouement défensif et sa capacité à rentrer le tir à trois points dans l’aile devrait parfaitement coller à l’identité des Pélicans pour les prochaines saisons. A 27 ans, le Californien de naissance a encore de belles années à offrir, et bien conscient de sa chance, il ne va rien lâcher…
« Il y avait beaucoup de choses à faire sur ma liste cet été mais tout va bien maintenant. Je suis de plus en plus en forme. Et j’espère bien être prêt pour le prochain camp d’entraînement. Je vais reprendre graduellement et mon programme va être chargé dans les semaines à venir. »