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March Madness : les gagnants et les perdants pour la draft 2010

Le tournoi NCAA est terminé, et il est désormais temps d’en tirer quelques enseignements, notamment concernant les joueurs qui se présentent à la draft cette année.

La March Madness est le terrain de chasse des scouts qui espèrent y découvrir une pépite bien cachée, ou se faire une opinion définitive sur un joueur.

Toutefois, avec le recul, on sait que les performances réalisées durant le tournoi sont à prendre avec précaution. On se rappelle encore des Patrick O’Bryant et autres Bryce Drew ayant été sélectionnés sur le parcours lors du mois de mars. A l’inverse, la cuvée 2010 ayant été riche en upsets, beaucoup de joueurs ont connu une fin de carrière universitaire prématurée. Ceux pour qui la place dans draft n’était pas encore définie, un KO tôt dans le tournoi, n’est jamais très bon.

Voyons quels sont les gagnants et les perdants de cette March Madness.

Les gagnants

Omar Samhan, St Mary’s, Pivot

Le big men de St Mary’s est un peu la révélation de ce tournoi pour les GM des franchises NBA. Aucun ne l’avait dans son top 60 avant le tournoi. Samhan s’est révélé lors de l’upset de son équipe sur Villanova. En marquant 32 points, et en captant 7 rebonds, il a complètement dominé la raquette des Wildcats (certes pas très impressionnante), et s’est lui-même réservé une place dans la draft. Adroit de ses mains, assez mobile, mais incapable de sauter, et pas assez athlétique. Un futur Michael Olowakandi en somme !

Wes Johnson, Syracuse, Ailier

De tout les potentiels choix du top 10, Johnson est sûrement celui qui a le plus rentabilisé son tournoi. Résultat, il est presque assuré d’être choisi avec l’un des 5 premiers choix.

Il a montré toutes les facettes de son jeu lors du mois de mars, il a battu son record personnel contre Gonzaga, avec 31 points (et 14 rebonds), et il est l’un des rares à avoir surnagé contre Butler.

Eric Bledsoe, Kentucky, Meneur

Pour quelqu’un qui ferait un meilleur choix en restant un an de plus à l’université, Bledsoe a su se sortir de l’ombre de John Wall et Demarcus Cousins. Le freshman s’est montré efficace, avec une pointe à 29 points (dont 8/9 à 3-pts) contre East Tennessee St, suivie de 13 et 12 points contre Wake Forest et Cornell. Il fut un peu impuissant contre West Virginia, comme le reste de l’équipe, 7 points à 3/9 au shoot.

Cependant, même si Bledsoe peut-être assez satisfait de son tournoi, il aurait mieux fait d’aller à la draft l’année prochaine. La crainte est que jouer aux côtés de John Wall, Demarcus Cousins, et Patrick Patterson -trois lottery picks- l’ait fait paraître meilleur qu’il ne l’est vraiment. Lorsque les équipes NCAA avaient à défendre sur les potentiels All-American, Bledsoe, la quatrième option, était souvent laissé libre de tout marquage, n’importe qui aurait alors pu enfiler les shoots comme des perles. Il aurait été intéressant de le voir sur une saison, où il aurait été la première option offensive, mais il n’est pas sûr qu’il aurait décroché un meilleur contrat, au contraire.

Kyle Singler, Duke, Ailier

Incontestablement, Singler a montré aux scouts NBA qu’il pouvait être plus qu’un joueur unidimensionnel, bon qu’à shooter. Il a tourné à 18 points et 7 rebonds de moyenne, lors de ce tournoi, avec de bonnes performances contre West Virginia et Butler, ce qui lui a permis d’être élu MOP. Même si son rôle se limitera sûrement à celui d’un shooteur en NBA, rester un an de plus à Duke ne lui apporterait rien de plus. Son plus gros défaut se situe sur le plan athlétique, et Coach K ne lui apprendra pas à courir plus vite ou à sauter plus haut.

Gordon Hayward, Butler, Ailier

Avec l’épopée de Butler jusqu’en finale, Hayward a montré à tout ceux qui doutaient de lui (à commencer par moi), qu’il était un excellent joueur. Il peut jouer aussi bien à l’intérieur, qu’à l’extérieur, et peut aussi défendre et aller au rebond. Mais Hayward n’a aucun intérêt à aller en NBA cette saison. Premièrement, son tournoi n’a pas vraiment fait augmenter sa cote (autour de la 20e position), et il n’est pas (encore) taillé pour le jeu pro. Sa frêle carcasse ne supportera pas 82 matchs par saison. Deuxièmement, il doit devenir plus agressif en attaque. Lors des deux matchs du Final Four, Butler n’a pas marqué un panier pendant 8 minutes. Cela ne devrait pas arriver quand un joueur comme Hayward est dans votre équipe.

L’ailier n’ira probablement pas à la draft cette année. De plus 4 des 5 starters de Butler restent la saison prochaine, dont les 3 meilleurs marqueurs, alors on a le droit de rêver du côté d’Indianapolis.

Mentions : Da’Sean Butler, Nolan Smith, Ekpe Udoh, Jordan Crawford, Greivis Vasquez, Brian Zoubek

Les perdants

Scottie Reynolds, Villanova, Arrière

Il est difficile de trouver quelqu’un qui a le plus endommagé sa cote auprès des scouts que Scottie Reynolds. Le guard était considéré comme un lottery pick après sa saison freshman, il est désormais assuré de ne pas être au premier tour, et il est fort probable qu’il ne soit pas drafté du tout. Les scouts trouvent mille défauts au jeu de Reynolds, et lui reprochent sa taille. Mais la plus grosse critique ,qui s’est vérifiée dans le tournoi, est qu’il a tendance à être un croqueur. Même si l’équipe de Villanova ne comptait pas non plus une multitude de menaces offensives, les chiffres font mal : lors de la victoire serrée contre Robert Morris, Reynolds termine avec 20 points, mais à seulement 2/15 aux tirs  (15/16 aux lancers-francs). Suivi d’un 2/11 contre St Mary’s. Reynolds n’a rien fait pour arranger ses affaires durant le mois de mars, et le fait que Nova se soit fait sortir si tôt n’est pas bon non plus. D’ailleurs, il doit sûrement avoir fait une demande de passeport.

James Anderson, Oklahoma St, Ailier

Anderson arrivait dans le tournoi avec le statut de 3e meilleur marqueur du pays, mais aussi la réputation d’être un simple scoreur. Des joueurs comme ça explosent en vol chaque année en NBA. Malheureusement pour lui, l’ailier des Cowboys n’a pas vraiment inversé la tendance lors de l’élimination d’Oklahoma St contre Georgia Tech puisqu’il termina avec 11 points à 3/12 au shoot.

Avant le tournoi, Chad Ford d’ESPN (le même qui voyait Darko Milicic comme un futur All-Star, et Carlos Delfino comme le prochain Michael Finley), disait que la différence entre Anderson et James Harden (le 3e choix de la dernière draft), n’était pas énorme, et le voyait en fin de lottery. Après avoir tant souffert contre les big men de Georgia Tech, James Anderson a définitivement dit adieu à la loterie, et devrait plutôt être choisi en fin de premier tour.

Sherron Collins, Kansas, Meneur

Si Collins avait mené Kansas jusqu’au titre, peut-être que, à la manière de Mario Chalmers, il y a deux ans, Sherron Collins aurait vu son nom se hisser jusqu’à  la lottery, mais malheureusement pour lui, les Jayhawks ont été éliminés par Northern Iowa au second tour. Match durant lequel Collins n’a rentré que 4 de ses 15 tentatives, de même qu’il a manqué ses 6 tirs derrière l’arc, et perdu la balle 5 fois.

Collins était déjà un guard trop petit (1m78), avec l’habitude d’être à court de forme durant l’après-saison, cette élimination prématurée est la croix sur ses chances d’être pris au premier tour. Draftexpress.com le donne au deuxième tour, vers la 10e position.

Luke Harangody, Notre Dame, Intérieur

Comme Scottie Reynolds, la belle carrière universitaire de Luke Harangody s’est terminée en queue de poisson. Pas la fin que l’on aurait aimée pour l’un des meilleur joueurs de la Big East des 5 dernières années. Notre Dame éliminé au premier tour par Old Dominion, n’a pas pu compter sur son leader qui termina avec 4 points à 2/9 et 7 rebonds en 23 minutes. A sa décharge, Harangody sortait d’une blessure au pied, mais là où le bat blesse, c’est que les Irish gagnaient plus sans Harangody qu’avec lui. (Théorie d’Ewing anyone?)

Mais sa marge d’erreur était déjà des plus réduites. Harangody était prévu en fin de deuxième tour par les plus optimistes, et ses espoirs de NBA résidaient dans le parcours de Notre Dame lors du tournoi. Avec un upset au premier tour, les chances d’être drafté d’Harangody se sont envolées. Dommage pour le Big East Player Of the Year de l’an passé.

Darrington Hobson, New Mexico, Arrière

En tournant cette saison à 16 points et 9 rebonds de moyenne, Darrington Hobson, décrit par certains comme le Evan Turner du pauvre (il peut jouer trois positions aussi), aurait pu chatouiller le milieu du premier tour avec une épopée dans le tournoi, mais une défaite contre Washington au second tour le place plus sûrement au second tour. Malgré un bon début de tournoi contre Montana (victoire 62-57 des Lobos) avec 11 points, 11 rebonds, 6 assists, et 2 steals, Hobson a vu sa côte chuter contre Washington. Il finit la rencontre avec 11 points, 9 rebonds mais 4 pertes de balle.

Mentions : Cole Aldrich, Solomon Alabi, Xavier Henry

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Par Thomas
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