En libérant Deron Williams, Brooklyn assume ses besoins de faire des économies

Libéré par Brooklyn, Deron Williams va désormais pouvoir rejoindre Dallas. Les Nets tournent la page sans regret et souhaitent bon vent au meneur.

« Je pense que c’est une décision qui marche pour toutes les parties », explique le GM Billy King à ESPN. « Nous avons essayé que ça marche. Nous avons eu de grands moments avec lui ».

Très peu, quand même. Arrivé en 2011 alors que la franchise de Mikhail Prokhorov souhaitait rapidement jouer le titre, Deron Williams n’a finalement connu qu’une demi-finale de conférence avec les Nets.

Brooklyn ne veut pas payer la luxury tax pendant sa reconstruction

De plus, ses relations avec son dernier coach à Brooklyn, Lionel Hollins, étaient très mauvaises, les deux hommes en étant presque venus aux mains en février. Même si l’entraîneur tempère ces problèmes.

« On n’entraîne pas en NBA sans confrontation », assure-t-il. « Il y a des confrontations parce qu’on essaye d’imposer ses vues aux joueurs sur ce qui est le mieux pour l’équipe mais les joueurs ont leur propre avis sur ce qui est le mieux pour eux. Un clash, c’est un grand mot [pour ce qui s’est passé entre lui et Deron Williams] et si certains pensent qu’il a été libéré à cause de ça, alors ils doivent se dire que j’aurais aussi libéré Zach Randolph, Tony Allen, Marc Gasol et Rudy Gay ».

En fait, l’explication est juste financière. Conscients qu’ils ne jouaient désormais plus le titre et qu’ils rentraient dans une phase de reconstruction, les Nets ont voulu éviter de payer la luxury tax, surtout qu’ils la payaient depuis plusieurs saisons et que les pénalités augmentaient graduellement.

« Nous n’aurions pas pris cette décision si nous n’étions pas passés sous la luxury tax », confesse Billy King. « Si nous ne sommes pas une équipe qui joue le titre, il n’y a aucune raison de payer la luxury tax ».