Pour rassurer les fans des Knicks, Phil Jackson compare Kristaps Porzingis à Pau Gasol

Les fantômes de Fred Weis sont encore pesants dans la Grosse pomme… Jamais depuis l’arrivée de l’ancienne icône Pat Ewing, les Knicks n’avaient pu drafter un joueur aussi haut. Pendant ces trente ans, la franchise a atteint deux finales NBA mais a surtout enchaîné une pelletée de saisons pourries et de contrats toxiques. En choisissant le 4e choix jeudi soir, Phil Jackson n’avait pas le droit à l’erreur, lui le dirigeant à 60 millions, le coach aux onze bagues. Entendre les sifflets et les « Fire Phil » quelques secondes après l’annonce de la décision du Master Zen par Adam Silver était prévisible.

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New York a besoin de patience et de passion, pas de trépignements et d’aveuglement, rappelle pourtant Frank Isola dans le New York Daily News. Les connaisseurs du basket européen connaissent les qualités indéniables de Kristaps Porzingis et selon plusieurs scouts il pourrait bien se révéler être le meilleur joueur de cette cuvée 2015 dans les cinq années à venir. Sommé de se justifier, Phil Jackson a même carrément comparé le jeune Letton à Pau Gasol, son ancien chouchou du back-to-back angeleno.

« Il y a beaucoup de comparaisons à faire avec Pau » explique-t-il dans le New York Daily News. « Leur physique, leur niveau d’activité sur un parquet, leur capacités athlétiques et de course sont identiques. Il possède même un meilleur shoot extérieur que Pau, car c’est un vrai shooteur à trois points dans l’âme ».

« Je fais ce que je pense être le meilleur pour la franchise »

Il faudra plus que ces flatteries du président pour convaincre les fans de la pertinence de son choix. Phil le sait et apparemment il en a déjà parlé avec son rookie :

« La réaction du public était à anticiper et Kristaps sait à quoi s’attendre. C’est un jeune homme très intelligent et il est prêt, nous en avons discuté ensemble. Je suis certain que les fans vont vite l’adorer. »

Carmelo Anthony est lui aussi lucide pour savoir qu’un bleu bite de 19 ans ne va pas avoir un impact immédiat et l’aider à retrouver les sommets de la conférence. Mais Frank Kaminsky l’aurait-il eu ? Non plus. Phil Jackson est sûr de lui, comme souvent et ses mots réclament du recul et de la patience pour être compris à leur juste mesure :

« Je fais ce que je pense être le meilleur pour la franchise à ce stade de son histoire. Nous avons cinq joueurs sous contrat, nous avons besoin de talents athlétiques et de gars qui peuvent avoir un réel impact sur notre façon de jouer. Avec (Kristaps) nous les avons. »