S’il n’a pas les qualités athlétiques que déployait en son temps le jeune Kevin Garnett, au niveau du jeu intérieur, Bobby Portis se pose là !
Intérieur d’Arkansas, où il a tourné à 18 points, 9 rebonds et plus d’un contre par match, le tout à 54% de réussite aux tirs (dont 47% à trois points) pour son année sophomore, Portis nourrit des ambitions très élevées pour sa carrière.
« Dans 18, 19 ans, quand on regardera cette draft, je veux qu’ils disent que Bobby Portis était le meilleur joueur de cette draft. » prévient-il dans l’Oklahoman. « Qu’ils se rendent compte que Bobby Portis est un des plus gros bosseurs de la NBA, parce qu’une fois que j’y serai, je ne vais pas m’arrêter de bosser. Je pense pouvoir apporter cette dimension physique, cette passion avec laquelle [Garnett] joue. »
A 2m11 et 110 kg, Portis est déjà un sacré bébé à 20 ans. Loin d’être explosif et spectaculaire, le natif de Little Rock a néanmoins pour lui de pouvoir shooter dans le périmètre, voire de s’écarter derrière la ligne. Dans une NBA qui valorise de plus en plus les intérieurs qui peuvent étirer les défenses, Portis a donc une belle carte à jouer. Et ce surtout qu’il se destine à jouer ailier fort, et non pivot.
En tout cas, en faisant de l’énergie et du physique son fonds de commerce, Bobby Portis se donne la meilleure chance possible de trouver un bon rôle de soutier (à la Greg Monroe à qui il est comparé de manière plus réaliste) dans une équipe qui peut viser le titre rapidement. Projeté aux alentours de la 15e position lors de la draft, OKC, Boston ou Atlanta pourrait faire appel à lui…