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Le basket français s’engage pour l’Afrique

FFBB-AfriquePrésident de la FFBB depuis 2010, Jean-Pierre Siutat est toujours plein d’ambition et de projet, et récemment, il a entrepris de se rapprocher de l’Afrique. Profiter de la success story qui entoure actuellement, et depuis quelques années, le basket français pour apporter son soutien et contribuer à l’essor du basket africain, c’est l’objectif du président de la Fédération. Cet après-midi, Jean-Pierre Siutat a ainsi officialisé la signature d’une convention entre la FFBB et 10 pays d’Afrique : Maroc, Tunisie, Algérie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Equatoriale, Rwanda, Gabon, Cameroun. Une convention qui sera matérialisée par une aide matérielle, évènementielle mais également au niveau de la formation des cadres/officiels.

« C’est une grande première pour nous. On se lance un peu sur quelque chose qui est nouveau. L’Afrique est un grand continent de sport. Le basket français n’a pas d’argent à distribuer de façon basique. Par contre, on a les capacités d’aider le basket de ce continent d’une autre manière. Le meilleur moyen, c’est de permettre à leurs cadres (entraîneurs, dirigeants, arbitres) et derrière aux jeunes joueurs et joueuses d’être formés sur place. L’autre objectif est un objectif simplement généreux de les aider à se structurer et à s’organiser. »

Protéger les jeunes joueurs

Faute de moyens, de nombreux pays africains voient chaque année leurs plus grands talents et potentiels fuir vers les Etats-Unis ou autres clubs européens. C’est cette tendance que Jean-Pierre Siutat souhaite modérer via cette convention.

« Tous les ans, nous sommes sollicités par les fédérations africaines pour libérer les joueurs pour qu’ils puissent jouer en équipe nationale. Ça nous a interpellé (…) C’est un continent qui est pillé, parfois de façon scandaleuse. Les mineurs sont protégés quand ils sont licenciés. S’ils ne sont pas licenciés, ils ne sont pas protégés. Je trouve dommage que ces jeunes soient très vite sortis de leur giron territorial. Ils ont des difficultés à un moment donné à représenter leur propre pays puisqu’ils n’ont plus cette culture qu’on a la chance d’avoir avec nos joueurs. L’idée c’est d’apporter une expertise locale. »

Et le président de la FFBB pourra compter sur le soutien de Boris Diaw et Nicolas Batum.

« J’ai trouvé que l’initiative était vraiment opportune », a commenté Diaw, qui nous parlait récemment de ses actions au Sénégal avec la SEED Academy. « Le fait de pouvoir avoir cette convention, c’est quelque chose qui va vraiment aider dans le futur. Toutes les choses qu’on a pu faire, ce n’était pas formel. Ce n’était pas quelque chose d’officiel. C’étaient des prises d’initiatives personnelles. Le fait que ce soit les fédérations qui s’entendent sur ces projets-là, c’est d’une plus grande ampleur et aujourd’hui, c’est de ça qu’a besoin l’Afrique »

Nicolas Batum : « L’Afrique est un continent au potentiel incroyable »

Né d’un père camerounais, Nicolas Batum a lui aussi publiquement renouvelé son engagement auprès de la FFBB sur ce projet « Afrique » :

« L’Afrique est un continent avec un potentiel extraordinaire. Cette convention représente quelque chose d’énorme. En France, nous avons la chance d’avoir les moyens de pouvoir aider ces 10 pays-là. Je suis prêt à m’investir à 100% auprès de la FFBB. »

En présence des deux internationaux français, le président de la Fédération Française a expliqué le choix des 10 pays en question. Quid de l’absence de l’Angola, plus grande nation du basket africain ?

« L’Angola est l’un des pays qui a les plus grosses infrastructures. C’est ce qui manque le plus car c’est l’un des premiers maillons. Y’a beaucoup de moyens qui ont été mis sur le basket. C’est culturel. L’Angola depuis des années historiquement c’est un pays qui joue bien au basket, qui a de très bonnes bases. C’est plus en terme de besoin que les pays ont été ciblés. De relationnel aussi car il faut s’entendre avec les gens. Mais c’est vraiment au niveau des besoins. Et l’Angola aujourd’hui, c’est un pays qui est déjà très bien organisé. Ils n’auraient pas forcément autant bénéficié de cette convention que les autres pays qui figurent sur la liste. »

Avant d’entreprendre toute action, un premier état des lieux sera fait pour évaluer les besoins de chaque fédération. Pour célébrer cette coopération, l’équipe de France sera présente, à la veille de son départ en stage de préparation, lors d’une soirée de gala le 22 juillet prochain à Paris aux côtés de Jean-Pierre Siutat, des Ministres des Sports des 10 pays concernés et de certains Chefs d’Etat. François Hollande pourrait même faire honneur de sa présence.

 

Propos recueillis à Paris

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