Pour la première fois depuis le All-Star Game, Carmelo Anthony s’est exprimé auprès de la presse. Opéré du genou peu après l’évènement new-yorkais, l’ailier se prépare pour retrouver les terrains lors du prochain training-camp. Déterminé, il veut faire oublier la saison passée, même s’il sait qu’à 30 ans, son corps ne lui facilitera pas la tâche.
« Je ne pense pas être un jour de retour à 100% mais une fois que j’aurais pleinement récupéré, sans blessure, je serai bien. Si j’avais perdu mon objectif, je ne serais même pas ici, pour être honnête. Je suis prêt à prouver à tout le monde qu’ils ont tort. C’est mon état d’esprit et mon objectif est toujours d’apporter un titre. » confie t-il au Daily News.
« J’ai compris ce que voulait faire Phil Jackson »
Si l’ailier admet avoir douté de son choix de rester à New York, il assure avoir pleinement confiance dans la direction new yorkaise. Mais le trentenaire ne veut plus revivre une telle saison. Ses attentes pour cet été sont conséquentes, avec l’espoir d’un recrutement de première classe.
« Je n’ai pas perdu foi en Phil (Jackson). Une fois qu’il m’a expliqué ce qui se passait en coulisses, ce qu’il avait derrière la tête, les échanges qu’il a faits ont fait sens (…) Je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre de cet été, c’est un peu la partie qui me préoccupe. Il y a plein de bonnes choses qui peuvent arriver mais je ne sais toujours pas à quoi m’attendre. »
Selon l’ailier All-Star, le club a les cartes en main pour se relancer. Avec sa souplesse financière et la garantie d’un choix de draft dans le top 5, les Knicks sont sur la bonne voie.
« C’est le point positif de cette saison. Nous avons de l’argent. Si nous voulons vraiment utiliser notre choix de draft, nous avons toujours 30 millions de dollars pour faire quelques mouvements, de gros mouvements. La saison prochaine est celle où tout commence, où Phil, moi et le reste du club devrons mériter notre argent. Le champ est libre. Nous avons l’opportunité d’avoir un choix de draft élevé. Nous avons beaucoup d’argent, nous devons donc nous mettre au travail. Nous devons le faire ensemble. »