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Interview Darren Collison : « Les corvées de rookie me font garder les pieds sur terre »

darren-collison-clippersRookie du mois en février dans la conférence Ouest, Darren Collison continue de vivre un conte de fées entamé avec la blessure de Chris Paul. En 30 matches comme titulaire, l’ancien Bruin délivre plus de 18 points et 9 assists en moyenne. Des statistiques qui ne sont pas si éloignées de celles de CP3, véritable guide et grand frère.

Présent au Final Four NCAA à trois reprises en quatre années à la mène de UCLA, Collison a enfilé le costume de titulaire aux Hornets avec une facilité et une efficacité qui en font une des sensations de la saison. Face aux Clippers lundi soir, devant sa famille, le 21e choix de la draft 2009 a encore fait le travail avec autorité.

Basket USA est allé à sa rencontre dans les vestiaires du Staples Center. Le frêle et sec Darren a joué le jeu, avec une pelletée de sourires en prime.

Busa : Darren, jouer à la maison devant vos proches rendait ce match spécial. Automatiquement, vous êtes vous mis plus de pression ?

Bien entendu car tu veux peut-être trop bien faire et ça peut poser problème car tu joues moins libéré. Il y avait beaucoup de ma famille et de mes amis pour me supporter, c’est génial mais c’est difficile ne pas y penser quand tu es sur le parquet. J’ai donc dû être encore plus concentré que d’habitude sur le collectif, car la première ambition est toujours de faire gagner l’équipe.

DC : Tu as encore été impeccable ce soir dans la gestion. Tu es toi-même surpris de ta sérénité et des tes performances ?

Oui et non. J’ai connu la pression et la culture de la gagne à UCLA, et la confiance en moi était là même quand je ne jouais pas. Je savais que j’avais ce qu’il fallait pour répondre présent le jour où le coach me ferait confiance. La NBA est une question d’opportunités. Maintenant, jouer autant de minutes, comme ce soir, en gardant de la constance, là je me surprends un peu. Je suis parfois fatigué mais je garde le cap.

En plus de Chris Paul, qui sont tes guides au quotidien dans cette équipe ?

Tous les joueurs expérimentés: David West, Morris Peterson, James Posey. Ils sont en NBA depuis un bout de temps, ils connaissent le jeu et ne se privent pas de me faire des remarques quand il le faut, même quand ce sont des critiques. C’est comme ça que je vais progresser, en tant que joueur mais aussi comme homme. Je prends le temps de les écouter, mais franchement dans ce groupe on se parle beaucoup, chacun essaye d’aider l’autre. Et moi en tant que rookie, même titulaire, je me dois d’être encore plus attentif.

Le retour de Chris Paul va changer ton statut, tu anticipes déjà ou pas ?

C’est sûr que mon cercle de fans va se réduire (rire). Franchement, j’adore Chris, c’est son équipe, il mérite de revenir au top et de redevenir le leader sur le terrain. Son retour ne peut être qu’une super chose pour l’équipe, quand il est là tout le monde élève encore plus son niveau de jeu.

« Je serais stupide de ne pas écouter les conseils de Chris Paul »

Tu es surpris de son attitude altruiste et généreuse envers toi ?

Oui car il est assez humble pour me faire partager toute sa science, sa connaissance du jeu et il me donne autant de conseils qu’il le peut. Il donne beaucoup. Il pourrait très bien ne pas m’aider autant, ça ne me choquerait pas. Il pourrait se le permettre. C’est le meilleur meneur de la ligue et un futur Hall of Famer, donc pour moi son soutien représente énormément de bonheur et de motivation. Je serais stupide et bêtement prétentieux de ne pas l’écouter.

Il t’a parlé à la mi-temps du match car tu as été beaucoup plus efficace au retour des vestiaires ?

Oui, il m’a dit d’être plus agressif. Mais il le fait à tous les matches, à chaque temps mort. Y’a pas un match où il ne me parle pas. L’équipe faisait du bon boulot et je ne voulais pas casser la dynamique. Mais c’est aussi à moi de prendre les choses en main des fois. Parfois il faut laisser le jeu venir à soi, et c’est ce que j’apprends à faire quand je sens que c’est le mieux pour l’équipe. En tant que meneur, ma première mission c’est de faire jouer les autres, pas de chercher le scoring.

Tu dois toujours subir les bizutages de rookie ?

Oh que oui ! Demain matin, je dois aller chercher des cup cake pour tout le monde chez Sprinkles. Je sais même pas comment je vais me débrouiller pour y aller mais ils s’en moquent (rire). Tu penses qu’ils font à emporter ? (rire)

« Je dois gagner en muscles pour être plus costaud »

Combien de temps tu vas encore porter les sacs ?

Aussi longtemps que les gars me le demanderont. Mais honnêtement, j’aime bien ça car m’oblige à rester humble. Même après un gros match, je ne peux me permettre d’oublier de le faire, et c’est ce qui fait que je reste les pieds sur terre quand le succès pourrait peut-être me monter à la tête.

Tu sais déjà ce que tu vas travailler cet été ?

Je dois prendre du volume pour être plus costaud. Si je veux être compétitif dans certains match-up je dois vraiment devenir plus puissant. Sinon, je vais continuer d’étudier le jeu des autres, d’apprendre les ficelles du poste de meneur, de parfaire ma connaissance du jeu.

Tu te sens capable de te décaler en 2 à l’avenir ?

Ce n’est pas ma meilleure position mais si l’équipe en a besoin, je le ferai.

Propos recueillis par Benjamin Adler, envoyé spécial à Los Angeles.

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