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Thunder ou Pelicans : qui va arracher la 8e place ?

Course aux playoffs : les Pélicans peuvent-ils tenir la 8e place ?

La semaine de tous les dangers : voilà pour le titre du thriller dans lequel vont jouer Pélicans et Thunder jusqu’à mercredi prochain. Avec respectivement cinq et quatre matchs à jouer dans leur saison, NOLA et OKC vont être au coude à coude jusqu’au bout pour décrocher ce dernier ticket pour les playoffs à l’Ouest !

LE CALENDRIER

Ainsi qu’on vous le précisait ce dimanche, le Thunder semble avoir un calendrier plus favorable. Déjà, OKC va jouer un match de moins et devrait donc avoir plus d’énergie pour terminer ce sprint final à fond de cales. Ensuite, La Nouvelle Orléans va non seulement avoir plus de matchs à jouer, mais doit assumer un back-to-back compliqué dès ce soir. Après leur victoire contre Golden State, les Pélicans s’attaquent à un autre sommet de l’Ouest pour le court déplacement à Memphis.

En termes d’adversité, le Thunder semble donc profiter d’un avantage a priori, rencontrant notamment les Kings et les Wolves, avec les Blazers pour seul « cador » encore à affronter. Pour NOLA, outre les Grizzlies, il faudra se frotter aux Rockets et aux Spurs. Suns et Wolves devraient être inoffensifs en cette fin de saison en roue libre.

Ci-dessous figure le détail des calendriers de chaque équipe. Avec deux matchs en deux soirs, dimanche et lundi, on y verra déjà beaucoup plus clair en début de semaine prochaine…

8- New Orleans (42v-35d)

Ce soir: Memphis Grizzlies à l’extérieur

Vendredi: Phoenix Suns à domicile

Dimanche: Houston Rockets à l’extérieur

Lundi: Minnesota Timberwolves à l’extérieur

Mercredi: San Antonio Spurs à domicile

9- OKC (42v-36d)

Vendredi: Sacramento Kings à domicile

Dimanche: Indiana Pacers à l’extérieur

Lundi: Portland Trailblazers à domicile

Mercredi: Minnesota Timberwolves à l’extérieur

LA DYNAMIQUE

Elle est clairement en faveur des Pélicans. Avec 6 défaites sur leurs 7 derniers match, les coéquipiers de Russell Westbrook sont à l’arrêt. Alors qu’on les voyait prendre le dessus assez nettement ces dernières semaines, OKC a perdu sa grinta. Russell Westbrook semble fatigué… et aucun autre joueur n’a réussi à hausser son niveau de jeu pour compenser !

« Personne ne va arriver en sortant de nulle part pour nous sauver. » confirme Dion Waiters dans l’Oklahoman. « C’est à nous de nous bouger. Dans des périodes difficiles comme celle-ci, on doit se serrer les coudes. »

Pour les Pélicans à l’inverse, ça fait 5 victoires sur leurs 6 dernières sorties. Après avoir accusé le coup en encaissant 4 revers d’affilée, la troupe de Monty Williams a redressé la barre cette semaine en profitant d’un calendrier favorable (Kings deux fois, Wolves et Lakers) pour se relancer au meilleur moment. Dos au mur face aux Warriors, les Pels ont ainsi surfé sur leur belle dynamique pour accrocher un succès inespéré… et qui a complètement renversé le rapport de force vis-à-vis d’OKC !

« C’est comme ça qu’on doit jouer. » ajoute Ryan Anderson sur NBA.com. « On joue actuellement à haut-niveau et on doit continuer de jouer ainsi. On a battu une grosse équipe mais on doit continuer à s’améliorer pour la suite. On doit construire pour la suite. On veut continuer à dérouler notre jeu et emmagasiner le plus de victoires possibles pour arriver lancés en playoffs. »

LES FORCES EN PRESENCE

Oklahoma City

Si Russell Westbrook continue de produire des chiffres proprement hallucinants, avec 28 points, 8 rebonds et 8 passes de moyenne sur ses 5 derniers matchs, le meneur du Thunder marque le coup physiquement. Avec 35% de réussite et quasiment 5 balles perdues par match, son jeu est encore trop contre-productif et, sans ses compères Durant et Ibaka, Westbrook est quelque peu esseulé au volant de sa grosse cylindrée transformée en citrouille.

Le Thunder a certes reçu le renfort d’Andre Roberson hier face à San Antonio (mais ça n’a pas changé grand-chose) mais il manque encore Serge Ibaka et Nick Collison. Eminemment affaibli dans le secteur intérieur, où ni Enes Kanter ni Mitch McGary ne peuvent défendre sur une mouche, OKC joue depuis un bon moment avec un collectif fait de bric et de broc. Ajoutez-y plusieurs éléments qui essaient encore de s’adapter à leur nouvelle équipe et vous obtenez ce Thunder qui n’a jamais semblé aussi disparate…

La Nouvelle Orléans

Du côté de la Louisiane, Anthony Davis et sa troupe ne sont peut-être pas les plus effrayants mais leur cohésion collective est (largement) supérieure à celle qu’on a pu voir à OKC. Leur victoire aux couteaux face aux Warriors en est la preuve ultime. La victoire ne fut pas la plus belle, loin s’en faut, mais les Pélicans ont su se serrer les coudes en défense pour tenir leur résultat.

Quincy Pondexter ou Norris Cole offrent par exemple une vraie tenue défensive sur les postes arrières. Et quand on a Anthony Davis (voire Omer Asik) pour jouer les gardiens de but sous le cercle, ça aide (à OKC, Ibaka a à peine repris l’entraînement – et sans contact) ! Le retour de Ryan Anderson offre également plus de profondeur sur le banc. Simple bémol, comme Westbrook, Anthony Davis est en-deçà de son rayonnement sur la saison. La fatigue commence aussi à peser sur la star de 22 ans qui n’a pas été épargné non plus par les blessures cette saison…

LE COACHING

Oklahoma City

Avant de parler des entraîneurs, qui auront évidemment leur rôle dans cette dernière ligne droite, il faut d’abord établir l’évidence selon laquelle Thunder et Pélicans ont vécu deux saisons aux scénarios complètement différents. Plombé par les blessures depuis le début, OKC n’a jamais pu jouer avec son effectif au complet. Pour Scott Brooks, difficile de trouver un équilibre collectif avec cette avalanche sans précédents de blessés.

Néanmoins, depuis le retour en pleine bourre de Russell Westbrook, on peut s’étonner des carences défensives immenses du Thunder, qui sont, disons-le tout net, indignes du niveau NBA. Incapables de fournir un effort constant en défense, les ouailles de coach Brooks se font régulièrement trouer sous les panneaux… et les problèmes récurrents de l’équipe triple finaliste de conférence de remonter rapidement à la surface ! Avec un coaching qui est toujours aussi aléatoire et hésitant (malgré 7 saisons à la tête de la même équipe !), le Thunder avance à tâtons, et tout ça n’a rien de rassurant…

« Il est certain qu’on veut faire les playoffs. » plaide Scott Brooks. « On va travailler pour réaliser cet objectif. On savait que ça allait être difficile mais nos gars se sont battus toute la saison. On ne va pas s’avouer vaincu. On va revenir et se regrouper pour jouer bien mieux ce vendredi. »

La Nouvelle Orléans

En face, Monty Williams n’est pas non plus reconnu comme un des meilleurs techniciens du circuit. On évoque même (déjà) un probable départ de l’assistant de Team USA car la progression lunaire d’Anthony Davis appellerait un coach d’un meilleur niveau (les noms de Tom Thibodeau et John Calipari ont été évoqués à ce sujet). En tout état de cause, Williams a néanmoins le mérite d’avoir réussi à remobiliser ses troupes alors que tout semblait partir en vrille il y a peu. En remettant de l’ordre dans la maison et en continuant de faire confiance à son trio Evans – Gordon – Davis, il a remis son équipe dans le sens de la marche.

Et si les Pélicans ne brilleront jamais par leur attaque, ils ont au moins pour eux de défendre dur, et collectivement. Comme précisé plus haut, la présence de Davis sous les panneaux est forcément un point d’ancrage énorme pour NOLA, mais avec Pondexter, Cunningham voire Ajinça, les Pélicans disposent de différentes options selon la rotation présentée par l’adversaire. Beaucoup plus hiérarchisé, le groupe de la Nouvelle Orléans sait de quoi il en retourne; chaque joueur a un rôle précis à jouer… On ne peut pas en dire autant du foutoir d’OKC !

« On est très content d’avoir battu la meilleure équipe de la ligue. Et ils ont joué [hier] soir. Ils n’ont pas reposé leurs joueurs, ils se sont battus et c’est donc un match référence pour nous. Notre défense a été excellente en deuxième mi-temps. On les a tenus à 45 points seulement. Quincy et Eric ont été phénoménaux  contre Klay et Steph. Omer nous a donné un bon coup de boost en troisième quart également. Tout ça est très positif. » conclut Monty Williams.

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