Anthony Davis : 21 ans et déjà recordman de l’histoire de sa franchise aux contres

Avec 39 points, 13 rebonds et 8 contres pour abattre les Pistons sur le fil mercredi, Anthony Davis a non seulement effectué un retour remarqué après sa blessure à l’épaule, mais le double All Star des Pelicans a d’ores et déjà gravé son nom dans le marbre louisianais en devenant, à 21 ans seulement, le meilleur contreur de l’histoire de la Nouvelle Orléans. 

Avec 437 bâches en 180 matchs, The Brow est un phénomène exceptionnel. Il tourne cette saison à 2,78 contres par match et domine la NBA dans cette catégorie… et pourrait bien prendre le contrôle de cette stat pour un bon moment ! Cette saison, il a déjà totalisé plus de 5 contres à 8 reprises et a même réussi à égaler son meilleur score en carrière avec 9 « rejections » dès le match d’ouverture de la saison, face au Magic.

« Détenir un record de franchise, dans n’importe quelle stat, c’est une vraie bénédiction. J’essaie de jouer pour mon équipe en faisant tout ce qu’il faut pour gagner. »

Norris Cole : « Ce type n’est pas humain franchement ! »

Monstre de longueur et de dissuasion surveillé comme le lait sur le feu depuis ses années lycée, Anthony Davis a bel et bien confirmé l’immensité de son talent dans ce domaine particulier. Mais son coach ne s’en étonne pas outre-mesure… n’en déplaise à David West !

« David West était le leader, donc ce n’est pas comme s’il avait dépassé Bill Russell, Kareem (Abdul-Jabbar), David Robinson ou (Hakeem) Olajuwon, » relativise Monty Williams pour le Picayune. « David West n’aimera pas que je dise ça mais il sait tout le bien que je pense de lui. Mais cela en dit long sur les qualités d’Anthony. Les contres, c’est ce qu’il a fait toute sa vie. c’est un bon contreur depuis qu’il fait 2m08. C’est son fond de commerce. »

Dernier arrivé dans le bayou, Norris Cole est lui rapidement tombé sous le charme de son nouveau coéquipier.

« Avec ses 21 ans, il peut courir et sauter toute la journée, » ajoute Norris. « Il peut avoir un impact sur le jeu de tellement de manières. On n’a pas besoin de dessiner beaucoup de systèmes pour lui. Il peut aller aux rebonds, marquer, contrer, courir. Il a un moteur incroyable. Il n’est pas humain, franchement ! Il a contré un tir à deux mains, a passé la balle, a traversé le terrain à toute allure, a posé un écran, a roulé, a pris le tir et l’a mis. Et puis, sur la défense suivant, il a encore posé un contre, pris le rebond et a remis le couvert. Faites-moi confiance, ce n’est pas humain. »