Steve Clifford ne plaisante plus avec ses rotations

Vainqueurs sur le fil des Lakers hier soir, les Hornets marchent sur des œufs en ce moment. Avec 24 matchs encore à jouer et un bilan maigrelet de 25 victoires pour 33 défaites, les espoirs de playoffs de la franchise de Caroline du Nord ne tiennent qu’à un fil. Septièmes avec le même bilan que Brooklyn, les bourdons ne doivent pas traîner en route, c’est le moins qu’on puisse dire…

Du coup, quand Steve Clifford n’est pas satisfait du rendement de ses ouailles, il n’hésite plus à trancher dans le vif. Sa dernière victime ? Lance Stephenson qui n’a pas joué la moindre seconde en deuxième mi-temps hier soir. Auteur de 5 points, 3 rebonds, 2 passes et 3 balles perdues, Born Ready ne l’était visiblement pas tant que ça face aux Lakers. Il n’aura eu droit qu’à 9 minutes… et ce n’est que le début selon coach Clifford !

« A partir de maintenant, je fais mes changements pour la gagne. J’adapterai ma rotation en fonction des duels avantageux ou des gars qui ont la main chaude… Mais c’est tout. En l’occurrence, [Gerald Henderson] nous a amené beaucoup d’intensité. Il sait toujours ce qu’il fait des deux côtés du terrain. »

Pas d’efforts en défense, pas de temps de jeu !

Stephenson sacrifié, ce sont effectivement Gerald Henderson (auteur d’un très bon 21 points à 8/15 aux tirs) et même Jeff Taylor qui ont eu la préférence de leur coach, l’un pour la sécurité qu’il apporte « des deux côtés du terrain » donc, et l’autre pour sa défense sur le pick & roll notamment.

Comme l’an passé, les Hornets sont donc lancés dans une fin de saison stressante où chaque faux-pas leur coûtera très cher au classement. Content d’avoir retrouvé son ami Mo Williams, Al Jefferson n’en reste pas moins anxieux de réaliser une série de victoires. Et ça commence dès ce soir avec un affrontement sanglant face aux Nets.

« Et tout particulièrement contre un adversaire direct. On doit être vraiment très concentré pour quelque chose qui est très difficile à faire, à savoir gagner le deuxième match d’un back-to-back. Et ce contre une bonne équipe. Mais on doit le faire. » conclut Big Al dans l’Observer.