Detroit – Cleveland : Kevin Love, le facteur X

Il suffit parfois d’un joueur et de cinq minutes pour renverser le cours d’un match… Ce fut le cas cette nuit au Palace d’Auburn Hills où Kevin Love, auteur de 8 tirs à 3-points, a pris feu dans le 3e quart-temps. Dans son sillage, et celui d’un LeBron James passeur, les Cavs remontent un écart de 13 points, pour finalement s’imposer 102-93. Malgré ce revers, Detroit a fait forte impression.

Avec Reggie Jackson (22 pts, 9 pds, 8 rbds) et Kentavious Caldwell-Pope (21 pts) comme nouveau backcourt, Detroit affiche un tout autre visage, et la complémentarité est évidente. C’est en s’appuyant dessus que les Pistons dominent la première mi-temps, pour mener 62-53 à la pause. Un coup d’oeil sur la feuille de stats nous confirme que Detroit s’appuie sur ses bases arrières pour faire la différence avec 28 points pour le duo Jackson-KCP contre 10 points pour le tandem Irving-Smith.

LeBron James en chef d’orchestre

Au retour des vestiaires, on retrouve les deux arrières des Pistons avec Jackson à la passe pour Andre Drummond, et KCP pour le 3-points. L’écart est de 14 points (67-53) et David Blatt prend immédiatement un temps-mort. Ce sera le tournant du match. Timofey Mozgov frappe sous les panneaux, puis Love artille à 3-points. En cinq minutes, les Cavs collent un 20-3 aux Pistons, et les temps-morts de Stan Van Gundy n’y change rien. Love s’écarte un maximum, et ça gêne les intérieurs de Detroit. Et comme il est adroit (quatre 3-points de suite), la défense des Pistons explose.

Kyrie Irving aussi se réveille, et on retrouve les Cavs de ce début d’année avec un LeBron James en chef d’orchestre (malgré ses 9 balles perdues). Au début du 4e quart-temps, c’est encore à 3-points que Cleveland va faire le break, avec Iman Shumpert qui prend le relais de Love. Grâce à John Lucas et Greg Monroe, les Pistons reviennent – 2 (80-78), mais LeBron, et James Jones (à 3-points…) redonne le coup de collier nécessaire pour passer l’écart à +11.

Detroit ne s’en remettra pas, et Tristan Thompson se charge de les enfoncer à deux minutes de la fin. Au final, Cleveland s’impose en rouleau-compresseur  grâce à son « Big Three », avec un LeBron James qui devient au passage le meilleur ailier-passeur de tous les temps. Une soirée réussie.

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