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Kevin Durant en pleine introspection

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Critiqué par certains pour sa nouvelle posture vis-à-vis des médias, Kevin Durant vit effectivement une période assez compliquée de sa jeune carrière.

Couronné MVP la saison passée, le grand échalas a fini la saison sur les rotules, s’éclipsant de Team USA après la terrible blessure de Paul George. Et avec le début de saison cauchemardesque du Thunder, et les nombreux pépins physiques soufferts par KD, il est peu de dire que le natif de D.C. a connu des jours plus heureux. KD est clairement dans le creux de la vague.

« J’ai eu un moment d’égarement » s’est-il excusé à propos de sa sortie sur les journalistes.

Le MVP blessé… au coeur

Dans une interview très intime à GQ, la superstar du Thunder raconte aussi comment son quotidien dépasse largement le simple cadre de la NBA. Et sans faire dans la psychologie de comptoir, Durant semble bien traverser actuellement une crise identitaire. Le garçon se pose beaucoup de questions.

Elevé dans le respect de la religion et de l’autorité, Durant sort du carcan de son éducation. Et ça passe par quelques oeufs cassés en chemin. Comme le veut l’expression, évidemment. D’abord ce fut la fin de son idylle avec Monica Wright, une joueuse de WNBA à Minnesota.

« J’avais une fiancée mais… Je n’ai pas su comment l’aimer, tu vois ce que je veux dire ? On est parti chacun de notre côté. En fait, on était ensemble, tranquilles. Et j’ai senti l’énergie. J’ai senti qu’il fallait que je le fasse à ce moment-là. Je l’ai fait. Et je me suis dit, ça y est, on est fiancés. On va se marier. J’étais content, j’aime cette fille. Mais je ne l’aimais pas comme il fallait. »

Et puis, ce fut son « clan » à la maison, à Oklahoma City. Durant a déménagé et vit désormais seul.

« J’ai tout simplifié l’an passé. C’est plus facile à contrôler maintenant. Il n’y a plus tout un tas de particules folles qui circulent dans ma vie désormais. Je reste seul. »

Un rapport presque désabusé avec le monde actuel

Reconnaissant sans fard qu’il a toujours été un solitaire, Kevin Durant a tout simplement été un enfant perturbé par l’absence d’un père qu’il pouvait pourtant croiser dans son quartier… mais lui avec ses amis et non avec ses enfants et leur mère. Du coup, le basket a donné un sens à ses journées. Puis à sa vie.

« Je n’avais pas d’amis à 12, 13 ans. Et je ne suis pas né non plus avec mon tir en suspension. Ça, je le sais ! J’ai commencé à tirer, comme ça, sur le côté. Et j’ai travaillé, travaillé. Je ne crois pas que l’on naît avec des talents. On naît avec la capacité d’exploiter ces talents. Comme l’humilité. La maturité. L’éthique de travail. La volonté de s’améliorer en somme. »

Devenu le meilleur l’an passé, reconnu en tant que tel, Kevin Durant a produit un discours déjà entré dans la légende pour la remise de son trophée de MVP. Par sa simplicité, sa fraîcheur, sa vérité. Tout innocent qu’il est, Durant a exprimé son amour pour le basket mais également pour ses coéquipiers, dont Russell Westbrook (qu’il n’a pas oublié) et évidemment sa mère, Wanda Pratt. Par suite, il a par contre très mal pris les réinterprétations humoristiques de certains passages de son discours.

« Je me suis dit, mec, c’était un moment tellement fort émotionnellement pour moi, et toi tu en fais une blague. Mais p*****, plus personne ne respecte quoi que ce soit. Il n’y a plus de morale ou quoi. Les gens ne pensent qu’à s’amuser… J’étais hyper sérieux quand j’ai dit ça, tu vois ce que je veux dire ? Mais bon, avec le temps, ça va… »

Des traumatismes à surmonter

On a beau être sextuple All-Star, on ne s’habitue jamais à ce type de coups bas. Arborant fièrement le numéro 35 en l’honneur de son coach de benjamins assassiné à l’âge de 35 ans, Kevin Durant a connu la mort dans son entourage immédiat. Une de ses tantes est morte devant lui, littéralement, crachant du sang devant le jeune Kevin.

Marqué au fer rouge par de multiples expériences traumatisantes, Kevin Durant continue de grandir dans sa peau d’homme avec chaque saison NBA. Chacun de ses échecs lui tanne un peu plus le cuir. S’il n’est plus le gentil garçon qu’il était à ses débuts dans la ligue, Durant n’est pas non plus devenu l’adolescent révolté que l’on décrit ça et là. Il continue simplement à grandir. A son rythme.

Alors, penser à l’été 2016 durant lequel il devra choisir sa prochaine destination, son nouveau défi, c’est pour l’heure impossible. Et puis à Washington, comme le dit KD…

« Ça devient rapidement incontrôlable. Tellement de gens… Tout le monde veut un morceau de toi. »

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