Avery Bradley, le nouveau go-to-guy des Celtics ?

Paul Pierce ? Transféré. Rajon Rondo ? Transféré. Jeff Green ? Transféré. En 18 mois, les Celtics ont fait le ménage dans leur effectif, se séparant un à un de leurs meilleurs éléments, et aujourd’hui c’est aux rescapés de prendre leurs responsabilités. Mais qui sera le nouveau go-to-guy, celui par qui tous les ballons passeront dans les fins de match serrées ?

Hyper clutch face aux Nuggets, Avery Bradley est prêt à assumer ce rôle même s’il ne revendique rien.

« Les Celtics de l’époque Allen-Garnett-Pierce et ceux d’aujourd’hui sont deux équipes différentes, et mon rôle est différent » confie-t-il au Boston Herald. « Mon rôle est un peu différent dans l’équipe. Je sais que je dois toujours être un gars qui apporte de l’énergie, mais j’ai aussi cette confiance en moi qui fait que j’ai le sentiment que chacun de mes shoots va rentrer. »

La « confiance en soi » est importante pour Bradley, mais il insiste sur le fait que c’est un point commun partagé avec ses coéquipiers.

« J’ai confiance en moi, et mes coéquipiers ont confiance en moi. J’ai confiance car je fais mon boulot, et je sais que si je manque mon tir, Evan Turner peut le mettre, Jared Sullinger peut le mettre aussi… C’est ce qui caractérise notre équipe. On est tous capable de prendre ces tirs, et on a tous confiance en celui qui les prend. »

Prolongé au prix fort cet été, l’arrière de Boston fait figure d’ancêtre alors qu’il n’a seulement que 24 ans. Devenu go-to-guy par défaut, il n’en oublie pas que c’est aussi en défense que se gagnent des matches serrés.

« Face à Denver, j’ai eu le sentiment qu’on était capables de faire des stops. On les a forcés à prendre des tirs difficiles, et de les transformer en paniers de l’autre côté du terrain. C’est énorme pour nous. »

Et c’est dans ces moments-là que la présence de Tayshaun Prince, déjà adopté par son coach et ses nouveaux coéquipiers, prend toute son importance.