De l’eau dans le gaz aux Sixers ? Le coach calme tout le monde

En exprimant publiquement sa frustration de ne pas toucher suffisamment le ballon en attaque, Nerlens Noel ne s’attendait peut-être pas à déclencher une petite polémique au sujet de ses rapports avec Michael Carter-Williams.

Alors même qu’il assurait ne pas viser directement son meneur, certains ont vu dans ses déclarations la preuve de tensions naissantes entre le jeune meneur et le pivot des Sixers.

Afin de tirer tout ça au clair, les journalistes de Philly sont allés à la rencontre du coach, Brett Brown, pour lui demander si ses deux joueurs étaient heureux de jouer ensemble et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas fait le voyage pour rien.

« Je me moque qu’ils soient heureux. Je m’en moque complètement, car c’est à eux de faire en sorte qu’ils soient heureux. Oubliez Nerlens et Michael, il faut communiquer en tant qu’équipe. C’est une famille et ils doivent résoudre les problèmes par eux-mêmes. Ils n’ont pas besoin d’un conseiller en orientation ou d’un conseiller conjugal pour faire leur boulot. Ils doivent trouver la solution par eux-mêmes. »

Et que pense-t-il de cette histoire de ballons insuffisants en attaque ?

« C’est peut-être à la charge de la personne qui remonte le terrain et qui demande le ballon. C’est peut-être à la charge du meneur qui doit savoir quand est où donner le ballon. Le mot heureux ne fait pas partie de mon vocabulaire avec cette équipe actuellement. Je veux qu’ils expérimentent la difficulté et qu’ils apprennent à faire avec. C’est un groupe de jeunes joueurs et ça fait partie de la vie d’un groupe d’essayer de résoudre les problèmes ensemble. »

En clair, Brett Brown n’a rien contre le fait de sentir ses joueurs frustrés, avec 8 victoires en 41 matches, il trouve même ça plutôt normal. En revanche, il souhaite que les causes de leur frustration soient évoquées entre eux, dans le vestiaire, et pas dans la presse.