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Tout n’est pas fichu pour Fisher

Tout n'est pas fichu pour FisherPassé du terrain au banc, ou du terrain aux bureaux d’une franchise NBA n’est pas facile. Michael Jordan en est le meilleur exemple, lui qui a essuyé de nombreux échecs et de nombreuses railleries avant de redresser la pente à Charlotte.

Cinq fois champion NBA, Derek Fisher en fait actuellement la cruelle expérience. Désigné homme de main de Phil Jackson pour un salaire de 5 millions de dollars, l’ancien meneur des Lakers vit l’un des pires débuts de saison d’un coach rookie avec cinq victoires en quarante matches. Sur son CV, la seule ligne qu’il a ajoutée, c’est qu’il détient désormais le record de la plus longue série de défaites de la franchise : 15 (série en cours).

Une série qui pourrait prendre fin, mercredi, à Londres face aux Bucks avec un Fisher toujours aussi déterminé. Pour lui, c’est un devoir que de garder la tête haute.

« De beaucoup de manières, je pense que le leadership, ce n’est pas de jubiler et sourire quand tout va bien, mais bien de rester solide lorsque tout va mal » explique-t-il au Daily News. « Si vous voulez que les gens qui bossent pour vous se démarquent par certains traits de caractère et leur manière de gérer certains situations, il faut montrer l’exemple. Je pense donc qu’il est important que les gars comprennent que je suis là, avec eux. On va traverser ça ensemble. Je ne vais pas reculer et dire qu’ils sont les responsables. Ça dépend de nous tous. »

Deux hommes dans la tempête

Des mots qui rappellent ceux de Phil Jackson, qui a fait son mea culpa samedi pour épargner son coach. Une attitude qui a forcément touché Fisher.

« Ce qu’il a dit compte beaucoup pour moi. On souhaite toujours être soutenu par sa direction, et ceux avec qui on travaille. »

Comme Jackson, Fisher estime que cette période compliquée est surtout un moyen de voir les joueurs capables de s’intégrer, sur le long terme, dans le système mis en place par les deux hommes.

« Je pense que Phil a compris ma manière de procéder, et combien il est important d’être très intelligent dans la construction de notre projet, et dans le choix des gens. Pas uniquement en tant que basketteur, mais en termes de culture liée au club. »

Espérons pour lui que ce passage à la tête des Knicks ne sera pas synonyme de « culture de la défaite ».

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