Dewayne Dedmon a trouvé la stabilité au Magic

Cela fait à peine cinq ans qu’il joue au basket mais Dewayne Dedmon (2m13, 111kg) est déjà arrivé à trouver sa place en NBA. 

Privé de basket… pour raison religieuse !

Elevé par une mère seule après le suicide de son père alors qu’il n’avait que 3 ans, Dewayne Dedmon n’a effectivement pas pu s’inscrire dans l’équipe de basket de son lycée du fait que sa mère est une membre fervente des Témoins de Jehovah. Enfin libre de ses décisions à 18 ans, le pivot est ensuite passé, de 2009 à 2014, entre Antelope Valley College, la fac d’USC, les Warriors de Golden State, les Warriors de Santa Cruz et les 76ers, avant de s’installer à Orlando.

Au sein du Magic, Dewayen Dedmon a effectivement trouvé un rôle de second couteau derrière Nikola Vucevic et Channing Frye. Avec 3 points, 4 rebonds et 1 contre par match, il est l’arme de dissuasion massive d’Orlando dans la peinture. Surtout, à 25 ans, et après une bonne poignée de contrat de 10 jours, le natif de Californie a trouvé de la stabilité à l’autre bout du pays, en Floride.

« Je trouve qu’il a parfaitement compris le rôle qu’on voulait lui donner dans l’équipe, » se satisfait Jacque Vaughn dans les colonnes du Orlando Sentinel. « Il a très bien assimilé comment il pouvait nous aider, et c’est en nous donnant sa capacité de dissuasion près du cercle, qui est extrêmement importante pour nous. »

Souvent associé à Channing Frye, qui n’est pas connu comme le meilleur des défenseurs, Dewayne Dedmon offre effectivement toute sa taille et son envergure pour protéger le cercle. Brut de décoffrage à son arrivée en NBA, tant et si bien qu’aucune équipe n’avait souhaité le choisir lors de la draft 2013, il a progressé en apprenant sur le tas.

L’arme de dissuasion massive du Magic

Comme son coéquipier Nikola Vucevic au Magic, Dewayen Dedmon est passé par la fac d’USC. Mais si le premier avait déjà les qualités basket de son héritage européen, le second était tout simplement un projet physique.

« Il était évidemment très inexpérimenté mais il jouait déjà très dur, comme il le fait maintenant, » souligne Vucevic qui a joué contre lui dès son arrivée à Los Angeles. « C’est un gars qui dépense beaucoup d’énergie. On pouvait voir qu’il avait besoin de davantage de temps pour apprendre mais il a beaucoup bossé depuis. »

Avec un contrat garanti jusqu’à la saison prochaine, les années de galère semblent donc derrière lui et Dewayne Dedmon savoure son parcours. L’année 2014 a été bonne pour lui.

« C’est très gratifiant. Ça prouve que j’ai beaucoup travaillé en 2014 et que le travail paye. C’est très important pour moi d’avoir trouvé ma place à Orlando, ça m’apaise. Je n’ai plus à me demander où je serai, je le sais déjà. »